L'instance dirigeante du parti de l'ancien président, Marc Ravalomanana, le Tiako i Madagasikara, a renouvelé sa confiance en l'actuel maire de la commune rurale d'Alasora, Jimmy Randriantsoa, qui est en marche pour briguer un deuxième mandat.
« Je ne suis pas un maire parfait mais j'essaie toujours de faire le nécessaire pour l'intérêt de la population d'Alasora ». Avec une simplicité déconcertante et en toute humilité, Jimmy Randriantsoa n'a pas caché qu'il y a encore tant de choses à faire et de gros chantiers restent à réaliser. « Il faut dépasser les clivages politiques et laisser place au développement de la commune », a-t-il indiqué, hier. Tout en assumant son appartenance à un parti d'opposition, le maire d'Alasora, de nouveau candidat du parti Tiako i Madagasikara (TIM), a toujours voulu prioriser le débat qui mène vers le progrès. « Ce qui importe, ce sont est les intérêts dont pourront bénéficier la population, rien que ses avantages », a-t-il d'ailleurs confié.
Continuité
« À la différence de mes adversaires, les électeurs vont me juger. Ils vont scruter de près mes bilans », a poursuivi Jimmy Randriantsoa, après avoir énuméré ses réalisations et tout ce qu'il faut encore faire. Il veut surtout miser sur la continuité car, selon ses explications, des travaux touchant directement le quotidien de la population, ont déjà été entamés. « Je veux rester le plus proche possible de la population, écouter ses inspirations et définir les priorités selon les réalités de chaque fokontany », a-t-il souligné avant de préciser qu' « il faut faire la différence entre ce qui est urgent et ce qui est important ».
Partenaires
Durant son mandat, le maire a fait l'unanimité. Un des principaux artisans du changement qui s'est opéré dans cette commune de l'Avaradrano, Jimmy Randriantsoa a toujours privilégié l'ouverture. « Le développement a besoin de l'implication de tout le monde », a expliqué celui qui a pu séduire les différents partenaires et les autorités à oeuvrer ensemble pour le bien de la commune. Le maire se trouve d'ailleurs parmi les rares maires qui s'entendaient très bien avec ses conseillers communaux.
Famille politique
Avec l'ambiance politique actuelle, exacerbée par l'approche des élections, Jimmy Randriantsoa n'a pas hésité à soutenir qu'il reste en bons termes avec sa famille politique. « Je reste en contact avec mon parti et on organise assez souvent des rencontres avec le président national du Tiako i Madagasikara, Marc Ravalomanana », a-t-il précisé.
En effet, le maire d'Alasora fait partie des élus TIM qui ont bénéficié d'une formation en leadership dispensée par l'ancien président. En tout cas, l'instance dirigeante du TIM, en renouvelant sa confiance en Jimmy Randriantsoa, montre qu'il est à la hauteur de ce que le parti attend de lui.