Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui a effectué hier, mercredi 11 septembre 2024, à Kaolack, sa première visite de courtoisie et de prières dans ce foyer religieux de la commune, a démarré son marathon dans la cité de Médina Baye. Le Président de la République s'est servi de ce cadre pour annoncer la poursuite du programme national d'appui aux foyers religieux du pays dont Médina Baye en tant que capitale de la « Fayda Al Tidianya » et lieu de convergence des nombreux citoyens de pays africains et du monde en général.
Pour ce programme spécifique, le chef de l'État dit avoir parlé avec un de ses proches collaborateurs qu'il va envoyer dans un avenir proche dans tous les foyers religieux du pays pour des prières, mais surtout pour recueillir auprès de ces derniers, tous les besoins exprimés à l'État et auxquels ils souhaiteraient une solution. Il s'agira d'un document devant servir au Président Bassirou Diomaye Faye et a son gouvernement d'une feuille de route pour une meilleure conception du programme infrastructurel des cités religieuses et leur développement dans tous les domaines.
Ainsi reportée à deux reprises à cause des voyages effectués par le Khalif Cheikh Mahi Ibrahima Niasse d'abord à La Mecque et ensuite au Maroc, la visite d'hier du Président Bassirou Diomaye Faye à Médina Baye a été une occasion pour le chef de l'État d'exprimer tout son enthousiasme de mettre les pieds sur une terre qui représente tout pour lui où il dit avoir beaucoup d'amoureux et d'amour comme celui qu'il garde profondément en Baye Niasse qui est une référence pour lui.
S'agissait-il aussi, à travers ce déplacement, de magnifier le travail gigantesque fourni par le père fondateur de Médina Baye, feu El Hadji Ibrahima Niasse « Baye », dans sa mission de propager l'Islam et l'expansion de la « Fayda Tidianya », à travers le monde ?
«Son attachement à cette grande figure de la Ummah dont les enseignements et le mode d'éducation ont transgressé nos frontières pour servir plusieurs millions d'âmes du monde», comme indiqué par le chef de l'État n'a pas de limite. Et ceci, à cause de sa pédagogie, ses enseignements et son système d'éducation. « Baye Niasse était non seulement un patriote, mais un panafricaniste » a déclaré le Président Bassirou Diomaye Faye dans une salle pleine comme un oeuf. Dans un monde où le rapprochement des pouvoirs est devenue une nécessité voire une exigence qui se confirme de plus en plus, le Chef de l'État ne s'est pas non plus empêché d'actualiser les rapports entre l'État et le pouvoir religieux. »
Il y a des choses auxquelles on croit avant même que Dieu nous donne le pouvoir et nous comptons y croire pour toujours. C'est notre croyance religieuse et notre foi en Dieu. Nous croyons également que la religion est au coeur du développement d'un pays. Rien ne peut s'obtenir ou se bâtir sans la croyance en Dieu.
Ce qui construit un pays passe par les hommes. Mais c'est aussi la religion qui fait les hommes. C'est pourquoi, tous ceux qui sont là, pour la religion et qui tiennent l'entière responsabilité d'enseigner les héritages spirituels de nos aïeux, nous avons l'obligation de la soutenir et les accompagner dans leurs missions. Car, la mission est exaltante et le chemin périlleux », a annoncé le Président de la République.
Il a cependant poursuivi : « la communication qui doit exister en l'État et le monde religieux de manière générale, je dis que c'est une chose que nous assumons. Dire que le 'État ne croit pas à la religion, ne nous agrée pas. Car, si on est Président dans un pays qui compte 90 % de musulmans et 10 % de citoyens d'obédiences diverses, on a en face de nous 100 % de croyants. La liberté de culte qui est garantie par la constitution et qui est devenue une loi, nous en tant que l'État, nous avons l'obligation de faciliter la tâche à tous les citoyens devant se rendre vers ces lieux pour prier ou se recueillir ».