Le ministère de l'Action humanitaire, de la Solidarité a organisé, jeudi 12 septembre 2024 à Ouagadougou, une rencontre de partage d'expériences à laquelle ont pris part des anciennes ministres du département. Cette rencontre visait à formuler des recommandations pour une meilleure autonomisation socioéconomique et politique de la femme.
L'autonomisation de la femme constitue un axe prioritaire dans la politique de promotion de la femme du gouvernement de Transition. Ainsi, pour y parvenir, le ministère de l'Action humanitaire et de la Solidarité a organisé un atelier pour susciter la réflexion pour une meilleure autonomisation sociale, économique et politique des femmes.
C'était, jeudi 12 septembre 2024, à Ouagadougou. Cette rencontre a regroupé des anciennes ministres en charge de la femme et l'actuelle ministre de l'Action humanitaire et de la Solidarité, Nandy Somé. Mme Somé a expliqué qu'elle a souhaité ce « riche partage d'expériences » avec ses prédécesseurs afin d'analyser les données qui sont déjà disponibles concernant la condition de la femme depuis des années.
A ses dires, il s'agira d'examiner les stratégies d'autonomisation socioéconomique et politique de la femme et de relever les insuffisances organisationnelles des structures féminines qui entravent leur autonomisation. Aussi, a-t-elle poursuivi, les échanges devrons permettre de recueillir les propositions, de relever les défis et les perspectives
et enfin de formuler des recommandations pour une meilleure autonomisation socioéconomique et politique de la femme.
Pour sa part, la représentante des anciennes ministres en charge de la promotion de la femme, Gisèle Guigma, a, au nom de ses collègues, salué l'initiative. Elle a, en outre, indiqué qu'avec le recul, beaucoup de choses se sont passées. « Il y a eu des acquis, mais aussi des insuffisances.
Nous avons la charge de faire un diagnostic de la situation et formuler des recommandations afin d'améliorer les actions futures », s'est-elle exprimée. De l'avis de la ministre Somé, toutes les anciennes ministres ont été invitées à ce rendez-vous de partage d'expériences. « Elles ont répondu favorablement exemptées deux personnes empêchées », a-t-elle confié. Les anciennes ministres étaient assistées à la rencontre par des experts et des cadres du département en charge de l'action humanitaire.