Des cas de criminalité ont sensiblement baissé, depuis une semaine, dans la cité de Bumba, territoire éponyme (Mongala). Selon des sources sur place, cette cité enregistrait auparavant deux à trois cas d'attaques de bandits armés par semaine. Une embellie sécuritaire que la population attribue à l'installation, par le gouverneur de province Jean-Colin Makaka, des bases de contrôle mixte FARDC-Police nationale en vue de décourager les suspects et la circulation des armes à feu à Bumba.
Le porte-parole du gouvernement provincial de la Mongala, Michel Liyele wa Liyele a expliqué que le gouverneur est passé à Bumba, accompagné des membres du comité provincial de sécurité. Il a indiqué que la mission du gouverneur était de palper du doigt et chercher comment éradiquer la pratique de tuerie, kidnapping et vol armé dans cette partie du pays. Lors du passage du gouverneur de la Mongala, un criminel a été arrêté avec une arme à feu. Celui-ci a été jugé en flagrance et condamné à 15 ans de prison.
Une sentence ayant dissuadé le taux de criminalité à la cité de Bumba, où la population vaque librement à ses occupations. Cette situation est réelle. C'est ce qu'atteste également l'Evêque Jules-César Gbema, président de la Société civile de Bumba. « Nous avons remarqué que le calme est revenu à Bumba. Le passage du gouverneur a fait quelque chose. Nous espérons que ça va changer la situation », a reconnu ce prélat catholique. Toutefois, malgré cette accalmie, certains habitants de Bumba demandent une discipline aux éléments commis aux différentes bases de contrôle. Mais aussi leur bonne prise en charge de peur qu'ils deviennent des agents de tracasserie.
