Hier matin, à 10h45, un drame s'est joué à Antohomadinika-sud, où un incendie cataclysmique, précédé d'une explosion retentissante, a plongé les habitants dans la terreur. Une épaisse fumée noire s'est élevée dans le ciel, tandis que des flammes rugissantes dévoraient tout sur leur passage. Les cris désespérés des témoins, fuyant dans la panique, résonnent encore dans les mémoires.
Dix-neuf maisons, en briques, en bois et en tôle, ont été réduites en cendres, laissant cent deux personnes sans abri. Aucun blessé ni mort n'a été signalé. Selon les témoignages recueillis sur place, l'incendie aurait pris naissance dans une maison où l'on utilisait du gaz de cuisson. Un voisin, témoin de la scène, rapporte : « On ignore s'ils ont oublié de fermer le gaz, mais l'explosion a été immédiate, déclenchant un incendie d'une ampleur dévastatrice. »
Les pompiers, alertés dans l'urgence, ont déployé leurs camions. Malheureusement, l'absence de bouches d'incendie opérationnelles, ensevelies sous les constructions sauvages, a compliqué leur intervention. Un camion-citerne du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes est finalement arrivé en renfort, mais le feu a déjà commencé à se propager.
Après un combat acharné de deux heures et quinze minutes, les pompiers ont réussi à maîtriser l'incendie, mais non sans conséquences tragiques : environ 90% des habitations ont été anéanties. Un dépôt de bois et des machines à bois ont été également consumés, laissant les propriétaires dévastés.
La plupart des sinistrés qui travaillent loin d'Antohomadinika, se retrouvent désormais avec pour seul bien leurs vêtements. Le fokontany et le district se mobilisent déjà pour leur apporter assistance et soutien. La police, quant à elle, a été dépêchée sur les lieux pour sécuriser la zone.