Lancien Premier ministre et candidat malheureux de l'ex-régime à la dernière élection présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba, et ses camarades de la « Nouvelle Responsabilité » ont pris position hier, jeudi 12 septembre, à travers une déclaration sur la dissolution de l'Assemblée nationale.
Dans une déclaration rendue publique, le Comité de Pilotage « Nouvelle Responsabilité » a par ailleurs lancé un appel à l'ensemble des Sénégalaises et Sénégalais « pour relever le défi d'une Assemblée nationale capable d'imposer une nouvelle dynamique parlementaire porteuse de progrès social et de développement partagé par sa capacité de légiférer conformément aux intérêts de notre peuple. »
La dissolution de l'Assemblée nationale annoncée hier, jeudi 12 septembre, dans son troisième discours à la nation continue de susciter des réactions. Dernière en date, celle de la « Nouvelle Responsabilité » de l'ancien Premier ministre et candidat malheureux de l'ex-régime à la dernière élection présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba. Dans une déclaration rendue publique hier, vendredi 13 septembre, le Comité de Pilotage « Nouvelle Responsabilité » semble se démarquer de cette décision qui « tout en respectant la légalité, la forme n'en demeure pas moins disgracieuse et inélégante démocratiquement parlant ». Et pour cause, il estime qu'« elle apparaît comme une ruse qui faiblit la parole du Chef de l'Etat et relègue au rang d'un simple subordonné de son Premier ministre. Par ailleurs, la ruse ne saurait fonder une décision aussi importante et marquante dans la vie de nos institutions. »
Par ailleurs, évoquant la dernière élection présidentielle et les épisodes récents qui ont placé le Parlement au coeur des controverses, le Comité de Pilotage « Nouvelle Responsabilité » souligne que les Sénégalais ont la possibilité, désormais, de voter massivement pour une Assemblée nationale qui joue pleinement son rôle. Sous ce rapport, il lance un appel à l'ensemble des Sénégalaises et Sénégalais « pour relever le défi d'une Assemblée nationale capable d'imposer une nouvelle dynamique parlementaire porteuse de progrès social et de développement partagé par sa capacité de légiférer conformément aux intérêts de notre peuple. »
« Notre expérience la plus récente indique clairement que l'ère du pouvoir absolu est révolue et que l'équilibre de notre société réside dans une juste et ingénieuse répartition des centres de prise de décision. C'est d'ailleurs une condition pour nous mettre à l'abri des dysfonctionnements institutionnels préjudiciables au système démocratique » ont-ils fait remarquer. Tout en se disant « mobilisés autour du président Amadou BA, nous affirmons avec force notre participation assurée au scrutin du 17 novembre 2024 et notre volonté de constituer, sans exclusive, avec d'autres forces politiques, des alliances solides, en vue d'assurer une victoire nette de l'opposition ».