L'ancien parti au pouvoir de 2010 à 2021, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) Arc-en-ciel a tenu son Assemblée Générale hebdomadaire ce samedi 14 septembre 2024, à son siège sis à Gbessia.
Prenant la parole, Marc Yombouno, membre du bureau politique national dudit parti, s'est exprimé sur l'accueil du Président de la transition, Général Mamadi Doumbouya, le mercredi 11 septembre dernier.
Cet ancien ministre du commerce a déclaré que ce jour, il y avait eu des leaders politiques avec leurs militants qui avaient participé à cet accueil.
<< Concernant l'accueil, le CNRD a interdit les manifestations ou toute activité politique dans la rue. Ce qui est permis, c'est des rencontres dans les sièges comme on est en train de tenir notre assemblée. Mais qu'est-ce qui a été violé ? Vous avez vu pendant l'accueil, des présidents des partis politiques pro-CNRD qui ont participé avec leurs militants dans la rue, ils ont manifesté avec des pancartes, en faisant des slogans et ça c'est une violation. Ou bien ils ne sont plus partis politiques, ils sont de la société civile, ou bien des simples citoyens ? Mais ils ne devraient pas être là. Et si c'est le RPG qui sort demain, est-ce que ça sera permis ? C'est ce qu'il faut analyser et attirer l'attention des nouvelles autorités que ça ne pourra pas aller comme ça >>, a indiqué le ministre.
Il poursuit en déclarant que le jour de l'accueil, il y a eu des injures à la devanture du siège du parti à l'encontre des leaders.
<< Aujourd'hui, si nous revenons sur l'évaluation des partis politiques, certains se sont dit, on a été classé premier, deuxième, ça c'est des critères fantaisistes. On crée un parti politique pour conquérir le pouvoir c'est tout, pas pour accompagner. Ceux qui étaient au siège ce jour, nous ont carrément dit avec preuves à l'appui qu'il y a eu des injures proférés à la devanture à l'encontre du parti et aux leaders. Ce n'est pas une très bonne chose, ces provocations devraient cesser. Aujourd'hui, il y a des vidéos qui circulent où des personnes âgées, des femmes qu'on aurait appelé nos mamans profèrent des injures indécentes en pleine rue à côté des véhicules de police >>, a-t-il déploré.
Il conclut en demandant aux autres entités de conseiller ces acteurs politiques pour qu'ils reviennent sur la bonne voie.