À Tchomia, dans la province de l'Ituri, les habitants expriment leur gratitude envers la MONUSCO pour son rôle dans la sécurisation de la région, en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Mercredi 11 septembre, une équipe de Radio Okapi en mission sur le littoral du Lac Albert a recueilli les témoignages de résidents qui se sentent rassurés par les patrouilles conjointes des casques bleus et de l'armée.
La situation sécuritaire à Tchomia, chef-lieu de la chefferie de Bahema Banywagi, demeure fragile en raison de la présence de groupes armés locaux, notamment des miliciens de la CODECO et des groupes dits "d'auto-défense". Ces factions s'affrontent régulièrement avec les FARDC, détériorant la situation sécurité. Pour contrer la menace de ces groupes armés, la MONUSCO et les FARDC organisent des patrouilles diurnes et nocturnes dans la cité.
Beauduin Alyegera Muhigi, employé à la chefferie de Bahema Banywagi, témoigne : « Nous constatons que la présence de la MONUSCO rassure, les casques bleus mènent des patrouilles partout. Ce qui assure notre sécurité. Les gens commencent à regagner leurs domiciles, les activités commerciales, le marché, tout a repris. Avec la présence des militaires de l'ONU, la quiétude s'est rétablie et nous ne voulons plus entendre de coup de balles. »
Au site des personnes déplacées de Nyamusasi, situé à l'entrée du centre commercial de Tchomia, les populations vulnérables expriment le souhait que la base temporaire de la MONUSCO devienne permanente. Germain Buna Dhelo, président des déplacés de Nyamusasi, témoigne de l'impact positif de la présence onusienne : « En l'absence de la MONUSCO, nous étions dans l'insécurité.
Les femmes à la recherche du bois de chauffage en brousse étaient régulièrement menacées par les miliciens de la CODECO. Mais pour la population, la solution durable reste le rétablissement de la paix totale dans cette région. »