Le gouvernement veut renforcer le contrôle des flux migratoires à l'intérieur du pays. Cette question a été abordée par le président Félix Tshisekedi lors de la réunion du Conseil des ministres du 13 septembre. L'objectif est de prévenir la criminalité et d'autres activités subversives, explique Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
« Dans le cadre de la territoriale et de l'État civil, différents animateurs sont appelés à jouer un rôle déterminant dans l'encadrement de la population en coopérant avec les services appropriés du ministère de l'Intérieur et de la Justice pour identifier correctement leurs administrés en vue de contribuer à aider les services de la police, de migration, de défense et de sécurité, à veiller au mouvement migratoire et de changement de résidence.
Cela pour contribuer notamment à la prévention contre la criminalité ou toute autre forme de fléau qui s'installe illégalement sur notre territoire pour des activités de déstabilisation de l'ordre établi », détaille-t-il.
Ainsi poursuit, Patrick Muyaya, tout changement de résidence ou tout acte lié à l'état civil devra désormais être signalé et enregistré auprès des autorités locales compétentes. Ces mesures, prédit le ministre de la communication, auront « un impact certain sur la tranquillité sociale et même sur la santé publique ».
Le Chef de l'État a demandé au vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, et au ministre délégué chargé de la politique de la ville, en collaboration avec les gouverneurs de provinces, de veiller à l'application stricte de ces mesures. Le ministre d'État et ministre du Budget sera également impliqué pour traiter les aspects budgétaires liés à cette question. Un rapport sur la mise en application de ces mesures est attendu dans trois mois.