Deux femmes, prises en otage par des dahalo dans le district d'Anjozorobe, ont retrouvé la liberté après avoir réussi à s'échapper des mains de leurs ravisseurs, ce vendredi 13 septembre. Nommées Hery Lanja Rasoarimanana et Zara Tsimbina Rasoarimanana, ces deux sœurs avaient été enlevées par des dahalo dans la commune d'Ambatomanoina le 22 juillet 2024.
Aucune rançon n'a été versée pour leur libération, dont les circonstances exactes n'ont pas été révélées. Selon les informations, ce vendredi-là, vers 18 h 30, ces deux femmes étaient retenues par leurs ravisseurs à un endroit appelé Kelimahery, dans la commune d'Ambolotarakely, district d'Ankazobe. Ayant réussi à s'enfuir, elles ont trouvé refuge dans le village d'Antsakay, fokontany Maromandia, commune d'Antakavana.
Dans la nuit de vendredi, des éléments des forces de l'ordre, menant une opération coup de poing dans le cadre de la lutte contre le phénomène de kidnapping, et présents à Ambatoaranana, fokontany Ambohitsitaika, commune de Beronono, les ont recueillies saines et sauves après avoir été informés de leur présence dans la localité.
Deux autres otages
Notons que deux autres otages avaient également été libérés par leurs ravisseurs, le 7 septembre vers 4 h 30 à Amparihy, fokontany d'Andranomiantra, commune rurale de Vohilena, district d'Anjozorobe. Ce jour-là, les malfaiteurs les avaient relâchés après de longues négociations avec la famille des victimes. Une rançon avait été convenue en échange de cette libération. Pour récupérer les otages à l'endroit indiqué par les kidnappeurs, un groupe de personnes s'est rendu sur place pour effectuer l'échange.
Non satisfaits de la somme versée lors de la transaction, les dahalo ont retenu deux des personnes venues accueillir les otages libérés, pour manifester leur mécontentement. Nommés respectivement Hery Mampionona Rochina, dit Rosy, et Sarly Rakotonoelina, ces deux personnes se trouvent encore entre les mains des ravisseurs.
La lutte contre le kidnapping se poursuit dans le district d'Anjozorobe. Actuellement, les forces de défense et de sécurité intensifient leurs efforts à travers la mise en oeuvre d'une opération spéciale baptisée « Harato 2 ».
Récemment, les trois principaux responsables des forces de l'ordre, à savoir le commandant de la gendarmerie nationale, le chef d'état-major des armées, et le directeur général de la police nationale, se sont rendus sur place pour coordonner cette opération de pacification.