Addis Abeba — Des représentants du ministère des affaires étrangères ont assisté aujourd'hui à un événement commémorant le 75e anniversaire des quatre Conventions de Genève à Addis-Abeba. L'événement a également servi de lancement du Caucus sur le droit international humanitaire, organisé par le gouvernement suisse et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Dans son discours d'ouverture, prononcé au nom du ministre des affaires étrangères, Taye Atske-Selassie, Semunegus Hailegiorgis, directeur général des affaires des organisations internationales au ministère, a souligné l'importance du 75e anniversaire, le qualifiant de jalon historique qui reflète l'héritage durable des principes humanitaires.
Il a souligné que les valeurs fondamentales des Conventions de Genève restent essentielles pour défendre la dignité humaine, même si la nature des conflits armés évolue.
Semunegus a en outre appelé à un engagement continu envers ces principes, qui constituent l'avant-garde de l'humanité réaffirmant l'attachement de l'Éthiopie à ces principes tels qu'ils sont explicités dans les lois nationales et les pratiques de sécurité du pays.
Le directeur général a souligné l'importance d'adapter les Conventions pour répondre aux défis technologiques et stratégiques contemporains, appelant le CICR à redoubler d'efforts à cet égard.
Des déclarations ont également été faites par Bruce Mokaya Orina, chef de la délégation du CICR auprès de l'Union africaine, Pietro Mona, ambassadeur de Suisse en Éthiopie et représentant permanent auprès de l'UA, de l'IGAD et de la CEA, qui étaient présents à l'événement avec d'autres dignitaires, représentants internationaux et experts humanitaires pour réfléchir à l'héritage durable des Conventions.
Les quatre Conventions de Genève sont ratifiées par tous les États membres de l'ONU et largement intégrées dans les lois régionales et nationales. En Afrique, l'Acte constitutif de l'Union, la Convention de Kampala sur les personnes déplacées à l'intérieur du pays et la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant contiennent des dispositions soutenant les Conventions, selon le ministère des Affaires étrangères.