Lucien Mettomo, président de l'Association Nationale des Footballeurs Camerounais (ANFOC), a récemment exprimé son indignation face à la situation actuelle du football camerounais. Dans une déclaration poignante, il a souligné l'absurdité de voir deux staffs techniques coexister au sein de l'équipe nationale en 2024, rappelant les conséquences désastreuses de conflits similaires par le passé.
Mettomo a évoqué les échecs de 1998 et 2002, où des querelles internes et un manque d'entraînement ont conduit à des performances décevantes. "C'est incompréhensible qu'en 2024, dans la nation de Roger Milla, Samuel Eto'o, Patrick Mboma, on soit arrivé à avoir deux staffs", a-t-il déploré.
L'ancien défenseur international a particulièrement pointé du doigt la responsabilité de Marc Brys, le sélectionneur actuel, dans cette crise. Selon Mettomo, Brys, venant d'un "monde plus civilisé", devrait connaître les codes du football et ne pas se prêter à de tels jeux. "L'entraîneur participe à la performance de ses joueurs", a-t-il rappelé, soulignant l'importance cruciale de l'unité et de la préparation pour le succès de l'équipe.
Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels le football camerounais est confronté, malgré son riche héritage et ses talents légendaires. La division au sein de l'encadrement technique et l'interruption des entraînements risquent de compromettre sérieusement les ambitions de l'équipe nationale.
L'appel de Mettomo à la responsabilité et au professionnalisme résonne comme un cri d'alarme pour toutes les parties prenantes du football camerounais. Il est temps, selon lui, de tirer les leçons du passé et de mettre fin à ces conflits qui nuisent au développement et aux performances du football national.
Alors que le Cameroun se prépare pour les prochaines échéances internationales, cette crise soulève des questions cruciales sur la gouvernance du football dans le pays et la capacité des dirigeants à surmonter leurs différends pour le bien de l'équipe nationale.