Congo-Kinshasa: Matadi - Inhumation de 14 corps d'indigents abandonnés à la morgue depuis 4 ans

16 Septembre 2024

Le maire de la ville de Matadi (Kongo-Central), Dominique Nkodia Mbete, a inhumé, dimanche 15 septembre, 14 corps de personnes indigentes abandonnés à la morgue de l'hôpital provincial de Kinkanda depuis quatre années.

L'autorité urbaine a affirmé que ces personnes ont été enterrées dans le respect de la dignité humaine, au cimetière de Boko 2. Selon elle, toutes les procédures légales que requiert cette opération ont été respectées, d'autant plus que la mairie a délivré le permis d'inhumation après l'avis favorable du procureur de la République.

Parmi ces personnes se trouvent des prisonniers et des accidentés. Chaque défunt a eu droit à un cercueil, une couverture ainsi qu'à une fosse individuelle. Ces corps étaient gardés à la morgue quatre ans durant, sans qu'aucun membre de leur famille ne vienne les réclamer. Selon Dominique Mkodia Mbete qui a pris en charge les frais d'inhumation, l'objectif est de désengorger la morgue de la ville de Matadi afin d'assurer son bon fonctionnement.

Cette inhumation collective a eu lieu en présence du commandant urbain de la police nationale et du chef de poste de l'Agence nationale des renseignements (ANR), du bourgmestre de la commune de Matadi, du Chef de bureau urbain des Affaires sociales et de celui des Infrastructures et travaux publics.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.