Enlevées depuis le 22 juillet dans la commune d'Ambatomanoina-Anjozorobe et séquestrées dans le district d'Ankazobe, deux soeurs sont retournées auprès de leur famille. Rebondissement inattendu et réjouissant. Deux jeunes soeurs, Hery Lanja Rasoarimanana et Zara Tsimbina Rasoarimanana, ont réussi à échapper à leurs ravisseurs après près de deux mois de captivité, vendredi, dans le district d'Ankazobe.
Enlevées dans la nuit du 22 juillet 2024, à Terrain, dans la commune d'Ambatomanoina-Anjozorobe, les deux adolescentes ont retrouvé la liberté, à 18h30, dans un pâturage appelé Kelimahery, dans la commune d'Ambolotarakely-Ankazobe. Fait remarquable, aucune rançon n'a été versée pour leur libération dont les circonstances seront établies dès que les enquêteurs finiront de les auditionner.
Après avoir bravé l'angoisse et l'incertitude, elles ont réussi à rejoindre le village d'Antsakay, dans le fokontany de Maromandia, de la commune d'Antakavana, où elles ont trouvé refuge pour se mettre en sécurité. Les Forces de défense et de sécurité, engagées dans une opération baptisée « coups de poing », les ont récupérées saines et sauves vers 23h45, dans la nuit même de leur évasion.
Libre
Depuis le 29 août, la population a été secouée par l'exécution de cinq otages dans la commune de Marotsipoy du district d'Anjozorobe. Une raison pour laquelle le président de la République, Andry Rajoelina, à ordonner le renforcement de la chasse aux kidnappeurs, responsables de ces actes odieux.
Dix-sept suspects ont été récemment incarcérés, tandis que d'autres demeurent en garde à vue. La Cellule mixte d'enquête poursuit ses investigations. Cependant, un chef de gang, connu sous le nom d'Emile Randrianarisoa, alias « Leba », reste insaisissable. Ce criminel multirécidiviste avait été écroué en octobre 2021 pour enlèvement et association de malfaiteurs. Il est de nouveau libre quelques mois plus tard, depuis le mois de juin 2022.
Il est tristement célèbre pour divers actes monstrueux et inouïs qu'il a orchestrés, dont l'incendie meurtrier de trente-trois habitants d'Ambohitriniandriana-Ankazobe constaté le 29 juillet 2022. La libération des soeurs Rasoarimanana signifie que l'étau se resserre de plus en plus autour des scélérats.