Congo-Brazzaville: Journée mondiale de la couche d'ozone - Le pays réitère sa volonté d'éliminer les hydrofluorocarbures

A la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de la couche d'ozone, la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a recommandé le 16 septembre à Brazzaville la mise en oeuvre de l'amendement de Kigali, qui suggère l'élimination des hydrofluorocarbures (HFC) et la mise en place d'une stratégie appropriée.

En 2024, la journée de la protection de la couche d'ozone est célébrée sur le thème « Protocole de Montréal : restaurer la couche d'ozone et réduire le changement climatique ». Il met en évidence et réitère l'impact positif du protocole de Montréal sur la reconstitution de la couche d'ozone et la réduction du changement climatique.

En 2020, la République du Congo a ratifié l'amendement de Kigali. A propos, la ministre a sensibilisé ses concitoyens à la protection de la couche d'ozone afin d'éradiquer les facteurs qui l'endommagent ou sont susceptibles de l'endommager.

« Multiplier les gestes quotidiens de préservation de la couche d'ozone. Éviter l'utilisation des aérosols contenant des gaz nocifs comme les HFC et les halons. Éviter l'utilisation du bromure de méthyl dans les pesticides et les produits de traitement du bois. Utiliser des équipements frigorifiques fonctionnant aux réfrigérants naturels ou hydrocarburés, compatibles avec l'environnement », a-t-elle indiqué.

C'est ainsi que la ministre Arlette Soudan-Nonault a insisté sur la mise en oeuvre de l'amendement de Kigali. « Privilégier les produits respectueux de l'environnement dans un cadre domestique et protéger nos arbres, lesquels jouent un rôle fondamental dans la préservation de la couche d'ozone en absorbant le CO2 et en réduisant l'effet de serre », a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Ajoutant que grâce au Protocole de Montréal et à l'Amendement de Kigali, la couche d'ozone devrait entièrement se reconstituer dans les quatre décennies à venir, contribuant ainsi à limiter le dérèglement climatique.

« L'accent est mis en particulier sur l'amendement de Kigali qui, grâce à la réduction progressive des hydrofluorocarbures, les hydro chlorofluorocarbures (HCFC) comme fluides frigorigènes, propulseurs de sprays et pour la fabrication de mousses isolantes, et l'amélioration de l'efficacité dans le secteur de la réfrigération, apportera des avantages supplémentaires en matière d'atténuation du changement climatique », a-t-elle révélé.

La couche d'ozone est essentielle à la vie sur terre, nécessaire à une action climatique continue pour la protéger pour les générations futures. La ministre a également notifié que « la ratification et la mise en œuvre complète de l'amendement de Kigali pourraient en effet permettre d'éviter un réchauffement de 0,5 degré Celsius d'ici à 2100.

En combinant l'abandon des gaz qui réchauffent la planète à des gains d'efficacité énergétique liés aux équipements de refroidissement, on pourrait même doubler ce chiffre ». L'époque où des gaz destructeurs de la couche d'ozone et redoutables contributeurs au réchauffement climatique comme les CFC et les halons étaient massivement utilisés dans la fabrication des réfrigérateurs, des congélateurs, des climatiseurs, des aérosols ou des mousses d'isolation est, espérons-le, définitivement révolue.

Rappelons que chaque année la communauté internationale célèbre le 16 septembre la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone instituée en 1994 par l'Assemblée générale de l'ONU pour commémorer la signature du Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent cette barrière protectrice et filtrante des rayons du soleil, indispensable à la santé et au bien-être.

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