J-2 avant l'assemblée générale des actionnaires de l'Africa 50. Ce sommet, qui regroupera trente et un pays membres (dont Madagascar), ouvrira le 19 septembre prochain, avec plusieurs objectifs affirmés, notamment en termes d'investissements, mais aussi par rapport aux aspirations stratégiques de Madagascar.
Avec cette édition, qui aura pour thématique centrale la question liée aux énergies renouvelables et à la transition énergétique, l'objectif pour la Grande île est aussi de « renforcer sa position en tant qu'acteur clé du développement durable en Afrique », une opportunité qui s'offre à la Grande île, d'après Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture, et de surcroît, porte-parole du gouvernement.
Elle a tenu une conférence de presse hier à la Bibliothèque nationale (Anosy). Les actionnaires de l'Africa 50 seront ainsi autour d'une table pour discuter des moyens de maximiser l'impact environnemental, social et économique. Cela sera conjugué avec le fait de mobiliser des capitaux importants afin de soutenir les investissements dans les infrastructures stratégiques.
Cette plateforme d'investissements publics et privés, financée par la Banque Africaine de Développement, soutient des projets d'envergure à Madagascar, que ce soit en termes d'énergie ou encore d'infrastructures. Pour ne citer que la centrale hydroélectrique de 120 MW sur la rivière Ivondro, à Volobe, dans l'Est de Madagascar, qui figure parmi les projets phares soutenus par Africa 50.
La porte-parole du gouvernement a aussi insisté sur la portée qu'aura un événement de cette envergure. Le pays compte attirer encore plus d'investisseurs dans les secteurs structurants pour les années à venir. Cette plateforme semble toute désignée pour faire avancer les pions du pays sur l'échiquier, notamment avec les atouts de Madagascar sur le plan naturel, avec un potentiel à peine défriché en termes d'énergies renouvelables.