Les rues d'Antananarivo ont gravement souffert de la dernière saison de pluie avec la dégradation de l'état des chaussées et des trottoirs dans les quartiers les plus fréquentés par les automobilistes.
Les usagers dans plusieurs quartiers d'Antananarivo vivent quotidiennement les désagréments liés à la dégradation de l'état des rues. Les automobilistes et les professionnels du transport urbain sont les premiers à en subir les conséquences, notamment le ralentissement de la circulation et l'usure précoce des véhicules à l'origine de l'augmentation des charges liées à leurs entretiens.
Ankadifotsy, Ambatomitsangana, 67ha, Route circulaire, Ambanidia, Ankorondrano, Andravoahangy, figurent parmi les quartiers de Tana-ville comptant des tronçons dégradés. Leur état risque de s'aggraver à la prochaine saison des pluies. En effet, ces tronçons n'ont pas fait l'objet de travaux de réfection l'an dernier, en dépit de quelques interventions ponctuelles dont les résultats laissaient à désirer.
A Bel Air, devant l'école des sœurs trinitaires, à Ankorondrano en face du centre commercial La City, et à Ampandrana devant l'ambassade de Libye, la chaussée fortement dégradée, fait jaser les automobilistes. La situation, outre ses impacts sur l'usure des véhicules, favorise également les cas d'insécurité en raison du ralentissement prévisible de la circulation. Il n'est pas rare que les usagers rapportent des cas de vols à la tire sur des occupants de véhicules en marche mais au ralenti sur des tronçons dégradés, ou des casses de vitres de véhicules pour s'emparer d'objets à l'intérieur de ceux-ci.
La conduite prochaine de travaux de réfection de ces tronçons de rues ne semble pas encore être à l'ordre du jour. A l'approche des premières pluies vers le mois de novembre, soit dans environ deux mois, les usagers redoutent déjà le fait de devoir revivre les mêmes désagréments de l'an dernier, les eaux boueuses en prime !