La Confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) a été créée pour aider ses membres à contrer d'éventuelles menaces de rébellion armée ou d'agression extérieure. Un an après, l'AES est l'expression vraie de la solidarité des peuples et de l'unité. Des valeurs qui sont bien perceptibles lorsque l'espace commun à l'épreuve des difficultés.
L'Alliance des Etats du Sahel (AES) a un an. Un an de solidarité, de communion, d'entraide, de fraternité et de soutien mutuel. En effet, le Mali, le Burkina et le Niger ont annoncé la signature de la Charte du Liptako-Gourma, créant ainsi l'AES, le 16 septembre 2023. Pour les panafricanistes, l'événement marque un tournant décisif pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Car, une nouvelle dynamique stratégique se dessine au coeur de la région sahélienne.
Depuis la mise en marche des organes de l'AES, il y a un an, elle poursuit ses missions dans les pays membres par des actes de solidarité et d'entraide prouvant sa vitalité. Sur le plan militaire, des manouvres conjointes sont organisées contre les terroristes par les trois pays. Des ouvertures de voies pour des convois sont régulièrement coordonnées. Ainsi, on se souvient que l'armée malienne en coordination avec les forces armées burkinabè a mené des frappes aériennes à Tin Zaouatine dans le cadre de la solidarité dans l'AES.
Ces frappes constituent la réaction aux intenses combats qui ont eu lieu du 25 au 27 juillet 2024 dans la région de Kidal, au nord du Mali, entre les Forces armées maliennes (FAMa) et les terroristes. Selon les autorités maliennes, cette action s'inscrit dans le cadre de l'application du mécanisme de défense collective et d'assistance mutuelle de l'AES.
Dans la même veine, lorsque des terroristes ont tiré aveuglément, le samedi 24 août 2024, sur des populations et des Forces de défense et de sécurité (FDS) rassemblées pour des travaux communautaires à Barsalgho dans le Centre-nord du Burkina Faso, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu des messages de soutien et de compassion de la part de ses homologues du Mali et du Niger.
Des émissaires des deux pays ont été dépêchés pour venir témoigner leur soutien et leur engagement au peuple burkinabè en cette circonstance. Le Président nigérien, le général de brigade Abdourahame Tiani, a présenté à cette occasion, ses condoléances publiques au pays des Hommes intègres. « Le peuple nigérien est toujours solidaire du peuple burkinabè frère dans toutes les épreuves qu'il vit et sa détermination ne faillera point dans notre lutte commune pour la souveraineté véritable et le développement intégré de notre Confédération AES.
Le nombre de nos Martyrs, au lieu d'entamer notre moral, ne fait que renforcer notre inébranlable détermination à venir à bout des criminels et de leurs sponsors qui cherchent à entraver notre marche inexorable vers la paix et le progrès au sein de l'espace de la Confédération AES », pouvait-ont lire dans la lettre du gal Tiani. Cette même solidarité s'est aussi manifestée lorsque le Mali et le Niger ont connu des inondations. Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a exprimé sa compassion et son soutien aux peuples maliens et nigériens suite aux inondations survenues dans ses pays.