Un accord de principe. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a tranché pour la prolongation de la période de dépôt des dossiers de candidature aux élections communales.
La Ceni et le gouvernement sont d'accord sur le principe. Il ne reste plus qu'à s'accorder sur la manière d'officialiser la prolongation», explique Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Ceni, joint au téléphone hier. Sauf changement, le délai de dépôt des dossiers de candidature aux communales sera prolongé d'une semaine. Le nouveau délai sera donc le 26 septembre, au lieu du 19 septembre initialement prévu. Il faut néanmoins attendre l'acte officialisant cette nouvelle date.
Selon les explications du commissaire électoral, la Primature et la Ceni cogitent sur la formule idoine pour officialiser la nouvelle date. Faudrait-il publier un décret pris en conseil du gouvernement ou une décision de l'assemblée générale de la Ceni suffira-t-elle ? C'est la question sur laquelle les deux parties réfléchissent actuellement.
Selon les textes en vigueur, c'est la Ceni qui propose le calendrier électoral. Il appartient ensuite à l'Exécutif de l'officialiser par un décret de convocation des électeurs pris en conseil du gouvernement. Ici, toutefois, il n'est pas question d'une modification du calendrier des votes, c'est juste une retouche du délai de dépôt des dossiers de candidature.
Blocage
Sauf revirement, que ce soit par décret du gouvernement ou par délibération de l'assemblée générale de la Ceni, le nouveau deadline des dépôts des dossiers de candidature aux communales sera officialisé avant le 19 septembre. Cette prolongation s'impose. Il y a encore trop peu de candidatures enregistrées sur l'ensemble du territoire. Les derniers chiffres présentés durant une réunion à la Commission électorale hier matin indiquent que soixante-dix-neuf candidatures sont enregistrées pour soixante-treize communes.
Pourtant, Madagascar compte mille six cents quatre-vingt-quinze communes. Les aspirants maires ou conseillers municipaux ou communaux butent sur la constitution des dossiers de candidature. Le paiement de la contribution aux frais d'impression des bulletins uniques, ou la caution, et l'obtention du certificat fiscal ou l'état 211 bis sont les principaux points de blocage.