La Fédération nationale des petites et moyennes entreprises congolaises (FENAPEC) dans la province du Kasaï-Central plaide pour la réduction du délai d'exécution de la route Kananga-Kalamba-Mbuji.
Les travaux vont s'exécuter sur chaque 30 km avec asphaltage et l'ouverture de la piste par la suite jusqu'à finir toute la route, selon les ingénieurs sur le terrain.
Mais la FENAPEC estime que cette planification doit être revue pour que ces travaux s'étalent sur 24 mois comme prévu.
D'après le vice-président provincial de la FENAPEC, Jean-Pierre Kamuabu, si cette recommandation n'est pas prise en compte, les travaux risquent de prendre plus de temps.
« La route a une moyenne de 225 km. Si on divise cette distance par 32 km asphaltés par an, ça nous renvoie à 6 ou 7 ans, selon la note explicative des ingénieurs. C'est une grande inquiétude. Parce que c'est une route qu'on devrait avoir dans 24 mois », explique Jean-Pierre Kamuabu.
Pour lui, « il faut engager plusieurs entreprises qui vont aborder simultanément les travaux. Ça va réduire le délai d'exécution ».
Ouverture vers l'océan Atlantique
Les travaux de la route Kananga-Kalamba-Mbuji avaient été lancés en 2022 par le chef de l'Etat. Ils n'ont pas évolué faute de financement.
Cette route facilite les échanges commerciaux entre la RDC et l'Angola. Elle permet d'accéder à l'océan Atlantique, à partir du port de Lobito.
L'axe Kalamba-Mbuji fait partie des routes prioritaires qui ont été ciblées dans le contrat chinois.
Le ministre d'Etat en charge des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction (ITPR), Alexis Gisaro, avait affirmé en juillet de cette année que ces travaux étaient le résultat du contrat sino-congolais revu à travers un avenant signé entre le Gouvernement et le Groupement des entreprises chinoises (GEC).
Ces travaux s'étalent sur 24 mois et environ 20% de fonds sont déjà disponibles, avait indiqué le ministre des ITPR, Alexis Gisaro.
« Les fonds sont déjà disponibles et sécurisés dans nos banques. Nous avons déjà mobilisé 40 millions de dollars américains pour ces travaux, cela équivaut à 20% sur le cout total du montant alloué au projet », avait-il rassuré.