Entre nerfs tendus et frustration, Madagascar semble parfois devenir un haut lieu de prise de bec ces derniers temps.
Les réseaux sociaux sont les seuls terrains où chamailleries et acharnements ont pris beaucoup de place. La majorité silencieuse se cache derrière des comptes fake ! Royaume de la désinformation, dictionnaire des insultes, la plateforme de Zuckerberg se voit dénaturée par certains utilisateurs.
De surcroît, elle sert de référence au détriment de la presse traditionnelle et des journaux télévisés. Donc, les bruits et les racontars malveillants arrivent jusqu'aux oreilles des concitoyens des campagnes. Dès lors, la panique semble généralisée. Le comble dans l'histoire, les pseudo-intellectuels inventent des histoires en vue de créer implicitement du désordre au sein de la société. Heureusement, les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent. Les coupures d'eau et d'électricité, la hausse des factures, la cherté de la vie sont au cœur des préoccupations.
En vérité, le peuple a tiré des leçons du passé. Brandir des pancartes dans les rues ne changera rien ! Tout ce qui lui importe, c'est d'avoir une vie paisible, manger à sa faim, vivre en harmonie au côté de sa famille. Dommage, ce rêve ne s'est pas encore réalisé. En plus, ceux qui font semblant de crier ont quitté le pays. Depuis l'Europe, ils jouent aux conseillers-activistes, alors qu'en vérité, ils ignorent la réalité sur le terrain.
En outre, trois mois avant les élections communales, la tension monte. Des décisions, jugées sévères pour certains, ont été prises par le gouvernement. En effet, celui-ci, voulant accomplir le slogan « Madagasikara tsy maintsy mandroso », littéralement « Madagascar doit à tout prix avancer », choisit des personnages dévoués, capables de mettre en exécution les instructions. C'est tout à fait normal car il est temps !