Afrique: La société Flux, basée à Nairobi, vend les premiers crédits d'élimination du dioxyde de carbone en Afrique

17 Septembre 2024
  • Flux, une startup spécialisée dans le climat et basée à Nairobi, vend les premiers crédits d'élimination du dioxyde de carbone en Afrique en utilisant l'altération améliorée des roches.
  • L'entreprise a pré-vendu des crédits pour l'élimination de 540 tonnes de CO2 à 370 dollars l'unité au Milkywire Climate Transformation Fund via la plateforme kenyane CYNK.
  • L'amélioration de l'altération des roches consiste à épandre du basalte broyé pour absorber le CO2, ce qui accélère le processus naturel et améliore la fertilité du sol.

Flux, une start-up spécialisée dans le climat et basée à Nairobi, est entrée dans l'histoire en vendant les premiers crédits d'élimination du dioxyde de carbone en Afrique grâce à l'amélioration de l'altération des roches, une technique qui consiste à répandre du basalte broyé pour absorber le CO2 de l'atmosphère.

La société, fondée il y a tout juste un an, a vendu à l'avance des crédits pour l'élimination future de 540 tonnes de dioxyde de carbone au prix de 370 dollars l'unité. Ces crédits ont été achetés par le Milkywire Climate Transformation Fund via la plateforme kényane CYNK.

L'amélioration de l'altération des roches accélère le processus naturel par lequel le CO2 est absorbé par certaines roches. Lorsque le basalte est répandu sur de grandes surfaces, il réagit avec l'eau de pluie pour capturer le CO2, qui est ensuite rejeté dans les océans, où il peut être stocké pendant des siècles. Cette technique améliore également la fertilité des sols.

Points clés à retenir

Le projet de Flux consiste à épandre du basalte sur une plantation de canne à sucre de 600 hectares au Kenya. D'autres projets sont prévus au Nigeria et au Cameroun, où des accords ont été signés pour épandre du basalte sur 205 000 hectares de champs de maïs. Des recherches publiées dans Nature suggèrent que cette technique pourrait éliminer jusqu'à 2 milliards de tonnes métriques de CO2 par an, bien que des essais à grande échelle soient encore en cours pour en vérifier l'efficacité.

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