- Le taux d'inflation annuel du Nigeria a baissé à 32,2 % en août, contre 33,4 % en juillet, soit le taux le plus bas depuis six mois, selon le Bureau national des statistiques.
- Les facteurs qui ont contribué à cette baisse sont la réduction de la pression exercée par la dévaluation de la monnaie, la suppression des subventions aux carburants, l'amélioration des rendements du maïs et la suspension temporaire des droits d'importation sur le maïs et le blé.
- Le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Nigeria, dont les taux d'intérêt ont été portés à 26,75 % contre 11,5 % en deux ans, évaluera ces facteurs lors de la prochaine réunion en vue d'éventuels ajustements de taux.
Le taux d'inflation annuel du Nigeria a baissé à 32,2 % en août, contre 33,4 % en juillet, soit le niveau le plus bas depuis six mois, comme l'a annoncé le Bureau national des statistiques.
Cette baisse est en partie attribuée à la réduction de la pression exercée par la dévaluation antérieure de la monnaie et à la suppression des subventions aux carburants en 2023. Parmi les autres facteurs, citons l'amélioration des rendements du maïs et la suspension temporaire des droits d'importation sur le maïs et le blé.
Le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Nigeria, qui a augmenté les taux d'intérêt de 11,5 % à 26,75 % en deux ans, devrait évaluer ces facteurs lorsqu'il se réunira la semaine prochaine pour décider d'éventuels ajustements de taux.
Points clés à retenir
Le taux d'inflation du Nigeria diminue progressivement. L'impact des hausses moins importantes des prix des denrées alimentaires a permis de contrebalancer l'augmentation des coûts de l'énergie et des transports. Les analystes prévoient que l'inflation pourrait passer sous la barre des 30 % d'ici le début de 2025. Le ralentissement de l'inflation, conjugué aux défis économiques actuels, pourrait favoriser une pause dans les hausses de taux d'intérêt lors de la réunion de la Banque centrale du Nigeria la semaine prochaine.
Malgré l'amélioration récente, des défis subsistent. La volatilité des devises et l'augmentation du prix des carburants début septembre, qui ne se reflète pas dans les données d'août, pourraient encore contribuer à la pression inflationniste dans les mois à venir. On s'attend à ce que les décideurs politiques équilibrent soigneusement ces facteurs lors de la prochaine réunion.