Après avoir échangé avec les représentants de l'Union sacrée pour la Nation, le Secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a également reçu ceux de l'opposition politique mardi 17 septembre à Kinshasa.
Fayulu de la Lamuka, Emmanuel Shadari du FCC et Didier Mumengi, représentant de Dénis Mukwege, ont été de la partie.
A cette rencontre, Martin Fayulu, ancien candidat à la l'élection présidentielle de 2023, a soulevé la question des rebelles de FDLR qui pèse sur le Gouvernement congolais et qui compliquerait davantage les négociations en cours entre Kinshasa et Kigali.
Entre-temps, le président de l'Ecide a plaidé pour le soutien des Nations unies à son initiative de dialogue national pour la réconciliation des Congolais :
« J'ai dit à monsieur Lacroix : 'Nous voulons un processus de Kinshasa (...), pour que les filles et fils de ce pays se mettent ensemble, comprennent les causes profondes de leurs problèmes, qu'ils se disent la vérité et qu'ils se réconcilient en vue de la cohésion nationale, pour affronter les ennemis extérieurs là où il y en a ».
Pour Jean-Pierre Lacroix, les Nations unies à travers la MONUSCO sont favorables à l'initiative de dialogue entre Congolais, face aux défis de l'Est.
Il a par ailleurs plaidé aussi pour la prise en compte, par la classe politique, du processus de Nairobi et de Luanda.