Un haut gradé de la police dans le Sud de l'île est au centre d'une vive polémique, après avoir imposé des restrictions strictes aux heures supplémentaires des enquêteurs de sa région. Selon des sources internes, il a récemment ordonné que les policiers ne soient autorisés à effectuer que l'équivalent de deux jours en heures supplémentaires par mois, provoquant un mécontentement généralisé parmi les limiers.
En juillet, après une vague de dénonciations et de plaintes internes, ce même haut gradé avait finalement accepté de signer les heures supplémentaires déjà effectuées pour ce mois-là. Cependant, pour août, il a imposé une nouvelle limite, ne permettant que l'équivalent de deux jours en heures supplémentaires, alors que plusieurs enquêteurs avaient déjà effectué trois jours supplémentaires, notamment les dimanches. Face à la menace des policiers de porter plainte contre lui, le haut gradé a cédé et signé pour les trois jours travaillés.
Pour septembre, toutefois, il semble déterminé à maintenir sa position. Le haut gradé a déclaré qu'il ne signerait désormais que pour deux jours d'heures supplémentaires par mois et il a averti que tout jour supplémentaire serait compensé par un jour de congé. Cette décision a suscité une profonde frustration parmi les policiers, qui estiment que leur travail exige souvent plus que ces deux jours imposés. Malgré leur mécontentement, ils se disent impuissants, car le haut gradé a menacé de transférer tout agent qui contesterait ouvertement ses directives.
Cette situation a créé un climat de tension et de crainte au sein de l'équipe, alors que les enquêteurs doivent choisir entre leur rémunération et le risque de représailles. Cependant, au QG de la police, la direction semble partager cette ligne de conduite. «L'implémentation de ce schéma est suivie de près au QG et ils ont remarqué qu'un bon nombre d'agents travaillent chaque dimanche ou même tous les dimanches. C'est la raison pour laquelle le nombre de dimanches doit être scrupuleusement contrôlé», nous confie une source.
Cette situation a créé un climat de tension et de crainte au sein de l'équipe, alors que les enquêteurs doivent choisir entre leur rémunération et le risque de représailles. Cependant, au QG de la police, la direction semble partager cette ligne de conduite. «L'implémentation de ce schéma est suivie de près au QG et ils ont remarqué qu'un bon nombre d'agents travaillent chaque dimanche ou même tous les dimanches. C'est la raison pour laquelle le nombre de dimanches doit être scrupuleusement contrôlé», nous confie une source.