Un an après l'incarcération de son épouse Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin, l'ancien président a publié une lettre adressée aux Gabonais, dans laquelle il annonce sa retraite et appelle à la libération de sa famille, l'information est rapportée par Jeune Afrique. Selon le confrère, lui qui n'avait jamais officiellement démissionné, a pourtant déclaré « réaffirmer son retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale ».
Ali Bongo Ondimba (ABO), élu pour la première fois en 2009 après la mort de son père Omar Bongo Ondimba, réélu en 2016, et de nouveau candidat en 2023 avant d'être renversé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Rappelons qu'après sa réélection en 2016, alors en visite en Arabie Saoudite, peu de temps après son arrivée à Riyad, le mercredi 24 octobre 2018, Ali Bongo est victime d'un Avc qui le contraint d'être hospitalisé sur place.
Ce qui va l'éloigner véritablement de la scène politique physiquement. « Depuis cette défaillance, un triumvirat aurait été mis en place à Libreville pour assurer la continuité de l'Etat », indiquait le Monde.
Qui a précisé à l'époque que le dimanche 28 octobre de la même année, « alors que tout le Gabon bruissait de rumeurs, le porte-parole de la présidence avait rompu le silence en évoquant lors d'une intervention télévisée « un malaise » consécutif à « une fatigue sévère due à une très forte activité ces derniers mois ».