La plateforme présidentielle « Isika Rehetra Miaraka amin'i Andry Rajoelina » (IRMAR) commence à annoncer la couleur concernant les élections communales et municipales dans certaines grandes villes du pays.
Il s'agit d'Alain Lova Andriafanomezantsoa qui a déposé, hier, sa candidature auprès de l'OVEC Toamasina. Il est ainsi le porte-fanion de cette plateforme présidentielle dans ce chef-lieu de province. Quant à Béatrice Rakotomalala, elle est candidate de I'IRMAR pour la municipalité de Manakara. Elle a été auparavant préfète de cette localité. Elle est la première descendante d'Eve à se présenter à l'élection municipale de Manakara. Concernant le cas d'Antananarivo, aucun nom n'a été encore avancé par cette plateforme.
Moyens financiers
Toujours est-il que les candidats à ces élections de proximité ont du mal à réunir les dossiers qui sont indispensables pour pouvoir se présenter à ces élections. Il s'agit notamment du certificat de nationalité et de l'état 211 bis, plus précisément pour ce dernier, une déclaration sur l'honneur du candidat selon laquelle il s'est acquitté de tous les impôts et taxes exigibles des quatre années précédentes.
Sans parler des moyens financiers et des moyens à mobiliser pour ces élections. Contrairement aux législatives, peu de candidats sont prêts à affronter ces élections de proximité, faute de moyens. A cela s'ajoutent une dizaine de dossiers qui sont indispensables pour pouvoir se présenter. Les dispositions prises par la Commission électorale nationale indépendante de rallonger la date de dépôt de candidature aux élections communales et municipales pour le 26 septembre prochain constituent ainsi une bouffée d'oxygène pour ceux qui postulent à être maires ou conseillers.
Contentieux
Notons qu'en ce qui concerne le contentieux électoral, le principe demeure qu'il relève de la Cour Constitutionnelle. Cependant, pour les départements et les communes, le contentieux des opérations préliminaires au scrutin a été attribué aux tribunaux administratifs régionaux.
La Cour Constitutionnelle sera à saisir pour les régions, tandis que les réclamations concernant les opérations électorales proprement dites continuent à ressortir de la Cour Constitutionnelle.