La situation à Behoririka et Soarano devient de plus en plus inquiétante pour les piétons et les commerçants. Depuis l'organisation mise en place par la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) concernant la régulation des marchands ambulants et des piétons dans ces zones, une intensification des méfaits des pickpockets a été observée. Les témoignages abondent, et les résidents, tout comme les passants se sentent de plus en plus vulnérables face à cette montée des actes de délinquance.
Deux mères de famille, victimes à Behoririka, ont raconté leur mésaventure. Elles décrivent comment, dans la foule, les malfaiteurs profitent de l'encombrement des trottoirs pour s'en prendre aux passants. La zone, désormais encombrée par les piétons et les commerçants de rue, est devenue un terrain favorable aux vols à la tire. En effet, les piétons sont contraints de marcher le long des barrières installées par la police communale, créant ainsi des opportunités pour les pickpockets.
Les services de police reçoivent régulièrement des plaintes concernant des vols de téléphones, la perte de cartes d'identité (CIN), et des vols à la tire. Ces incidents sont devenus presque quotidiens, malgré les efforts déployés par les forces de l'ordre. Des patrouilles et des opérations de surveillance ont permis d'appréhender certains délinquants, et des interventions musclées ont même abouti à l'arrestation de malfaiteurs et, dans certains cas, à l'élimination de bandits armés.
Bien que les actions de la police aient montré des résultats positifs, les habitants et les commerçants réclament davantage de sécurité. Ils souhaitent une meilleure organisation des flux de piétons et de commerçants, de manière à limiter les occasions pour les pickpockets. La question reste posée : comment améliorer la sécurité dans cette zone où la densité de population et les mouvements incessants compliquent la tâche des forces de l'ordre ?
Face à cette situation, la sécurité à Behoririka et ses environs reste une priorité pour les autorités, mais surtout une nécessité pour les habitants qui espèrent un environnement plus sûr et plus serein.