La première dame du Cameroun, Chantal Biya, aurait exercé des pressions sur la justice pour obtenir la libération de sa nièce, Judith Marionne Nyandjock, ainsi que de deux autres personnes, dont le Dr Ngobo et Bidima Ela, tous impliqués dans un réseau d'escroquerie. Ce réseau aurait extorqué des milliards de francs CFA à des hommes politiques et opérateurs économiques camerounais.
Les trois détenus sont actuellement en train de remplir les formalités nécessaires pour leur sortie de la prison principale de Yaoundé, où ils étaient incarcérés depuis plusieurs mois. Cette libération survient malgré les lourdes accusations qui pèsent contre eux dans cette affaire d'escroquerie à grande échelle.
Pendant ce temps, d'autres prévenus, notamment Hervé Parfait Mbappou, Alain Ekassi, et Kelly Ndalle, sont toujours détenus et actuellement au Tribunal Militaire de Yaoundé. Selon des sources proches du dossier, des manoeuvres seraient en cours pour obtenir leur libération dans les prochaines heures, avec des démarches intensifiées pour que cela se fasse dans la nuit.
Cette affaire fait grand bruit dans les milieux politiques et économiques du pays, compte tenu de l'ampleur des sommes détournées et des personnalités impliquées. La pression exercée par la première dame a suscité de vives réactions, certains dénonçant une ingérence dans le système judiciaire tandis que d'autres y voient une preuve de son pouvoir et de son influence au sein des hautes sphères de l'État.
L'implication de Chantal Biya dans cette affaire et sa capacité à obtenir la libération de proches suscite de nombreuses interrogations, notamment sur l'indépendance de la justice et les pressions politiques dans des affaires sensibles. L'affaire reste sous haute surveillance, et il est probable que d'autres développements viendront éclaircir le sort des autres détenus, toujours sous le coup de la justice.