La cérémonie de présentation-dédicace du roman « La rencontre de l'inconnu » de Synteluh Esdras Mouwa a eu lieu le 18 septembre à l'Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville.
Des amoureux du livre, venus des quatre coins de la capitale congolaise, ont répondu présent à l'invitation de l'auteur qui rejoint la scène littéraire congolaise avec ce premier roman « La rencontre de l'inconnu ». L'ouvrage de 116 pages, paru en février dernier aux éditions Le Lys Bleu, relate les péripéties de Mwaty. Ancien employé d'une multinationale au Moisirland, il aspire à devenir fonctionnaire en rejoignant l'enseignement public. Cette décision déclenche une lutte acharnée contre la bureaucratie et le temps, provoquant parfois des fluctuations émotionnelles...
Dans cet ouvrage, l'auteur a abordé une panoplie de sujets de notre ère, à savoir la démission de l'Etat face à ses promesses, la démagogie, les difficultés de l'emploi, la corruption, les relations amoureuses et familiales, le développement personnel, le VIH-sida, etc.
« Dans mon roman, La rencontre de l'inconnu, il est question de plusieurs choses. Et donc, si quelqu'un peut s'approprier toutes ces choses, je pense que cela pourrait contribuer d'abord à son changement individuel, parce que la littérature c'est aussi le témoignage de ce que le monde vit et nous couchons cela sur du papier afin que ceux qui lisent prennent conscience et qu'ils agissent en toute conformité », a fait savoir l'auteur.
Le temps d'échange avec le public a permis à l'écrivain congolais en herbe Synteluh Esdras Mouwa de s'ouvrir davantage. De ce fait, il a révélé que sa passion pour l'écriture et la lecture date de son enfance. C'est dans le souci de conserver les traces de ses écrits textuels ou numériques qu'il a été encouragé par ses proches à se tracer une véritable carrière d'écrivain.
Dans la critique, il a été relevé l'influence de l'auteur par certains pères de la littérature congolaise comme Jean-Baptiste Tati-Loutard, Sony Labou Tansi, Henry Lopes... « Peut-être que j'ai adopté une posture et peut-être que j'ai été influencé, sinon je ne sais pas, mais je ne m'attendais pas à ce que je me retrouve dans cette situation-là. Mais si c'est le cas, il y a un dicton qui stipule que pour voir loin, il faut monter sur les épaules des grands », a noté Synteluh Esdras Mouwa. Au terme de la discussion avec l'auteur, certains participants se sont procuré quelques exemplaires du roman « La rencontre de l'inconnu », lesquels exemplaires ont été dédicacés avec joie par l'auteur.