Au total, neuf auteurs congolais ont été récompensés pour la qualité de leurs oeuvres par Ulrich Bakoumissi Ngouini, promoteur de plum'art-z, lors de la cérémonie de remise de prix de la 4e édition de ce concours tenue le week-end dernier à la Maison russe. Ce concours international plum'art-z vise donc à valoriser les talents des poètes professionnels et amateurs congolais en tenant compte de leur professionnalisme et leur esprit créatif.
Les lauréats sont, entre autres, Mag Mack, deuxième prix Malachie Ngouloubi catégorie nouvelle ; Davy Melan Anfouaki, deuxième prix prince Arnie Matoko catégorie poésie ; Jacques N'keoua prix spécial plum'art-z comme meilleur correcteur des manuscrits, Idriss Sow catégorie nouvelle, Erica Faysette Kissa Ntsoumou catégorie nouvelle, Merland Deelors Makita catégorie poésie. Les deux grands gagnants de l'édition avec des prix d'honneur éponyme à leur nom sont donc prince Arnie Matoko, catégorie poésie et Malachie Cyrille Ngouloubi, catégorie nouvelle pour l'ensemble de leurs oeuvres et leurs influences dans la littérature congolaise d'expression française.
Le promoteur de l'évènement, ulrich Ba Koumissa Ngouani, a par ailleurs au cours de cette cérémonie indiqué que c'est par la qualité et la fécondité de leur plume qui, non seulement éveille la conscience de l'homme troublé devant l'obscurité de l'existence, mais aussi qui apprennent aux lecteurs comment s'y prendre dans ce monde qui s'enfonce dans les systèmes d'échecs absolus que le comité de sélection a porté l'attention sur ces deux auteurs congolais.
« Recevoir le prix littéraire plum'art-z, à savoir Prince Arnie Matoko, catégorie poésie et prix Malachie Cyrille Ngouloubi, catégorie nouvelle, n'est pas seulement la reconnaissance de votre talent mais aussi et surtout de votre encouragement de poursuivre cette quête inlassable dans l'excellence de l'écriture. Vos différents textes sont le reflet de vos idées, vos valeurs qui enrichissent votre patrimoine culturel. A travers vos écrits, vous contribuez sans aucun doute à cette oeuvre collective qui consiste à éclairer nos sociétés et susciter les débats afin d'offrir de nouvelles perspectives », a indiqué Ulrich Bakoumissi Ngouani lors de la remise de prix.
Ce concours international de poésie nouvelle plum'art-z, a dit son promoteur Ulrich Bakoumissa Ngouani, a pour objectif principal de rendre hommage aux férus écrivains, voire icônes de la littérature congolaise de la première génération à la génération actuelle de leur vivant. Ce prix, dit-il, a aussi vocation de promouvoir les talents des jeunes écrivains en herbe à travers le monde. Et la vision de plum'art-z est donc d'offrir un moyen de préserver et de transmettre les valeurs culturelles et identitaires.
Ce prix plum'art-z s'inscrit donc dans la promotion des belles lettres de par le monde, en favorisant les talents des poètes professionnels et amateurs en tenant compte de leur professionnalisme et de leur esprit créatif dédié qu'aux écrivains congolais, ce prix vise à promouvoir, à rendre hommage aux icônes de la littérature congolaise dont la plume traverse et marque les générations.
Par ailleurs, prince Arnie Matoko dont l'un des prix porte son nom a indiqué que la littérature congolaise est celle qui a marqué et continue de marquer d'années en années non seulement ici au Congo, mais partout ailleurs, au-delà des frontières. Elle est l'une des littératures les plus belles, les plus prestigieuses, les plus sublime, les plus savoureuses avec des grands noms qui sont restés gravés dans l'histoire de la littérature mondiale, à l'instar de Jean Malonga considéré comme le père de la littérature congolaise, en passant par tchicaya U'tamsi, considéré comme le père de rêveurs, de la nouvelle génération, sans oublier de grandes figures telles que Taty Loutard, Sylvain Mbemba, Henri Lopes, Sony Labou Tansi.
Aussi a-t-il appelé les lauréats au sens du devoir, d'abnégation dans le travail. Pour pouvoir jouer pleinement leurs rôles en tant que la voix des sans-voix, de porter la flamme de cet héritage commun car ils ont l'obligation morale, intellectuelle, culturelle et littéraire de le sauvegarder, de le perpétuer, de l'enrichir afin que les graines semées soient porteuses de bons fruits.
« Ces lauréats sont consacrés, je le répète, pas parce que vous êtes les meilleurs écrivains au monde, c'est simplement parce qu'on a reconnu en vous cette flamme de talent, mais le talent en soi ne suffit pas. On pourra beau être talentueux, mais si on n'a pas le sens du travail, on sera toujours le plus abruti. Je vous exhorte à la prise de conscience de votre mission noble, aussi d'être éveilleur de consciences », a-t-elle conclu.