Soupçonnés d'avoir trempé dans des kidnappings qui se sont produits à Anjozorobe, trente-deux individus croupissent actuellement en prison.
Une vague de défèrements a lieu depuis la semaine passée au parquet d'Antananarivo, à la suite des investigations menées par la Cellule mixte d'enquête (CME) sur l'affaire « Anjozorobe ».
Selon des informations fraîchement glanées auprès de la Section de recherches criminelles, membre de la CME, un total de trente-deux suspects est actuellement en détention à Tsiafahy et à Antanimora.
Le département judiciaire continue de recevoir de nouveaux suspects, arrêtés et remis par les troupes déployées dans le district d'Anjozorobe. Les arrestations touchent non seulement les personnes impliquées dans l'enlèvement et le meurtre de cinq otages, survenus à Marotsipoy, mais également celles identifiées dans des affaires de rapts antérieurs, y compris des actes remontant à 2023, voire à quelques années auparavant.
Les investigations ne se limitent plus à l'affaire « Anjozorobe », mais s'étendent maintenant aux cas enregistrés à Tsaratanàna et à Ankazobe.
Un ancien député
Jeudi, la Compagnie de gendarmerie d'Andriamena a interpellé un ancien député de Tsaratanàna et son ancien assistant dans la commune de Brieville, et les a transférés à Antananarivo pour interrogatoire.
Dans ce district, trois otages restent à sauver, enlevés à Babangy-Mamavo, dans la commune de Brieville, le 12 septembre.
«Nous pouvons affirmer que la pression se resserre autour des kidnappeurs, car les équipes opérationnelles à Anjozorobe tentent de les intercepter de leur côté. Nous agissons de notre côté », déclare un officier joint au téléphone hier.
À Ankazobe, où l'épouse d'un pasteur et une autre femme ont été kidnappées mardi, les opérations se poursuivent également. Deux accrochages ont déjà eu lieu.
« La dernière information que je peux vous communiquer est que dix-neuf gendarmes suivent les ravisseurs de près. Ils ne les perdent pas de vue. Ils ont fait très attention durant les affrontements, pour éviter de mettre en danger les otages. Les criminels se dirigent vers le district d'Ambohidratrimo », affirme un membre des Forces de gendarmerie.