Le gouvernement acte l'allègement de la procédure de candidature pour les élections municipales et communales. Dorénavant, le certificat de nationalité ne sera plus exigé aux candidats dans leurs dossiers de candidature.
Un allègement de procédure. Dans un communiqué publié hier, le gouvernement annonce avoir adopté un décret qui modifie la liste des pièces à fournir dans les dossiers de candidature aux élections communales.
La décision a été prise durant un conseil du gouvernement qui s'est tenu, jeudi, à Mahazoarivo. Dorénavant, le certificat de nationalité est retiré des pièces à joindre au dossier de candidature, explique Volamiranty Donna Mara, ministre de la Communication et de la Culture, et porte-parole du gouvernement. Une photocopie certifiée de la Carte d'identité nationale suffit.
Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), indique de son côté que cette décision du gouvernement intervient après la demande d'allègement de la procédure administrative de candidature aux prochaines élections. Il annonce par ailleurs que le gouvernement a validé une seule des demandes formulées par la Ceni, sans plus de précision.
Ce décret a, néanmoins, pour objectif de rendre la procédure de candidature moins pénible. Pour obtenir un certificat de nationalité, le requérant devait, en effet, présenté soit le certificat de mariage de ses parents, soit l'acte de naissance de sa mère. Toutefois, ce n'est qu'une partie des difficultés rencontrées par les candidats. Il y a aussi l'obtention du certificat de régularité fiscale ou État 211 bis, et la caution qui n'est pas à la portée de tout le monde.
La prise de cette mesure d'allègement est la manière pour le pouvoir de solutionner la pénurie actuelle de candidats sur tout le territoire.
Mitigés
La date butoir du dépôt de candidature est également reportée d'une semaine. Cela ne garantira quand même pas la venue en masse des candidats.
Jusqu'à présent, les chiffres sur le nombre de candidatures enregistrées restent mitigés après quinze jours d'ouverture des Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (Ovec). Tianahanantsoa Ratsimandresy, directeur de la communication de la Ceni, indique que, jusqu'à hier, huit-cent quatre-vingt-quatre candidats ont déposé leurs candidatures dans toute l'île. Bien que les chiffres augmentent de jour en jour, la moitié des communes n'ont pas encore de candidats attitrés jusqu'à maintenant. Cette hausse s'explique surtout par l'arrivée des candidats Irmar, qui sont mandatés par district depuis quelques jours.