Mardi dernier, ils se sont battus avec des armes blanches entre les mains. Il a fallu l'intervention armée des forces de l'ordre pour stopper le conflit entre deux clans d'étudiants issus de deux régions différentes. Loin d'être un accrochage de jeunes lié aux effets de l'alcool, l'affrontement est justifié par un problème récurrent et sérieux. Selon les témoignages, certains étudiants dénoncent le népotisme d'un directeur dans la gestion du campus. Il privilégie l'octroi des chambres dans la cité universitaire aux étudiants issus de sa région.
Outre cela, les mêmes étudiants déplorent les ventes des boxes entre les anciens occupants et les nouveaux venus. Une opération illicite qui passe au niveau du même fonctionnaire, confirment-ils. Une situation que les étudiants n'ont pas digérée et qui, par la suite, a généré encore une fois la violence à Barikadimy.
Pour rappel, un chef de service venait d'être limogé à la suite de harcèlement sexuel sur une étudiante en échange de l'octroi d'une bourse. Actuellement, les projecteurs se tournent sur le directeur face à cette affaire de népotisme. Décidément, les scandales n'en finissent pas à Barikadimy...