Le Réseau d'action pour le développement et progrès Intégré (RADPI), basé à Bunia (Ituri), a organisé vendredi 20 septembre une journée portes ouvertes. L'objectif de cette activité était de sensibiliser les communautés locales à la cohésion pacifique et à l'importance de la paix. Cette activité s'est tenue dans le cadre de la célébration, ce samedi 21 septembre, de la Journée internationale de la paix, dédiée à la promotion de la paix et à la sensibilisation sur les effets dévastateurs des conflits armés
Au cours de cette activité, le chef de bureau du RADPI, Stanislas Baganda, a appelé à une prise de conscience collective pour restaurer la paix en Ituri. Il a souligné l'importance du pardon sincère et de la promotion d'un dialogue ouvert entre les différentes communautés locales :
« Ce sont des conflits qui étaient individuels et qui ont pris de l'ampleur jusqu'à devenir des conflits communautaires et inter communautaires. Pour que l'on ait la paix dans une zone de turbulences comme celle-ci, il faut une prise de conscience d'abord des communautés locales », a-t-il declaré.
Pour sa part, Claudine Nzeni, conseillère politique du gouverneur de l'Ituri, a exhorté les groupes armés à mettre fin aux violences dirigées contre les civils :
« Il y a toujours des ennemis de la paix qui travaillent dans des laboratoires sombres. Il faut comprendre seulement qu'il y a anguille sous roche »
Dieudonné Losa, le président de la société civile de l'Ituri, a regretté que la journée de la paix se déroule dans un contexte marqué par des tueries et les déplacements massifs des populations :
« Tous les jours nous fuyons les hostilités. La journée de la paix pour l'Ituri n'est pas une réalité »
Cette année, la Journée internationale de la paix est célébrée sous le thème : « Notre avenir commun, c'est la paix