L'ancien ministre s'invite dans le débat autour du rejet de la candidature du numéro Un du TIM.
Le sociologue a ses « maux » à dire sur le dossier de candidature de Marc Ravalomanana. Ce dernier, dont la candidature aux élections communales a été refusée, faute d'état 211 bis, une pièce qui permet de justifier sa situation vis-à-vis du fisc. Un rejet de candidature que l'opposition qualifie de « décision politique ».
Conditions
D' après Paul Rabary, Marc Ravalomanana ne peut pas faire figure d'exception et se faire exonérer d'impôts, seulement parce qu'il est politicien. « Tout comme lors de la présidentielle de 2023, il y a des conditions que les candidats doivent remplir pour pouvoir se présenter aux élections communales comme la possession de la nationalité malgache ou encore l'état 211 bis. Si c'était valable à l'époque ça doit être aussi valable aujourd'hui donc laissons aux responsables des organisations des élections le soin d'apprécier si un candidat remplit les conditions de candidature ou pas ».
Modèle
Paul Rabary de continuer que « pour un candidat à la mairie de Tana, Marc Ravalomanana devrait faire preuve de modèle en termes de paiement d'impôt. La même disposition s'applique également aux candidats dans les 1 695 communes éparpillées sur l'ensemble du territoire. Le fonctionnement de la ville dépend en grande partie des impôts de ses citoyens. L'ancien président n'a qu'à payer ses impôts s'il veut être candidat aux élections communales. D'ailleurs, il a déjà fait un engagement en ce sens qu'il se doit d'honorer ».
Aveu
Pour l'ancien ministre, le dossier n'a rien à avoir avec la question de jurisprudence dans la mesure où il s'agit cette fois-ci d'une élection de proximité. En d'autres mots, la disposition appliquée lors de l'élection présidentielle ayant permis de valider sa candidature ne pourrait donc pas s'appliquer pour le scrutin du 11 décembre 2024. Le sociologue pense que « le fait pour l'opposition d'insister mordicus sur la candidature de Marc Ravalomanana à la mairie de la capitale est un aveu de faiblesse et d'absence d'un candidat capable de remplacer le numéro Un du TIM dans les rangs du Firaisankina ».