Comme il fallait s'y attendre, la requête déposée par le TIM au tribunal administratif concernant la candidature de Marc Ravalomanana a été rejetée, mais la détermination de l'ancien président reste inébranlable.

Lui et ses partisans affirment que la mairie d'Antananarivo restera dans le giron de l'opposition. Le ton adopté lors de la réunion de Bel'air ne laisse aucun doute sur leur volonté de tout faire pour que cela arrive.

L'opposition décidée à ne pas renoncer

L'ancien président et ses partisans ont fait une véritable démonstration de force lors de ce rassemblement au QG du TIM. Ils avaient déjà inconsciemment accepté que le rejet de la candidature de Marc Ravalomanana était inéluctable. Mais le dépôt de la requête auprès du tribunal administratif devait permettre de respecter la procédure légale de contestation de la décision de la CENI.

Mais le ton du discours de « Dada » montrait qu'il était persuadé de la victoire de son camp quels que soient les obstacles dressés sur son chemin. On sentait qu'il ne se faisait aucune illusion sur l'issue du verdict qui serait prononcé. Malgré cela, lui et son entourage ne veulent pas renoncer à la conquête de la mairie de Tana. Il a fini par reconnaître l'existence d'une lettre d'engagement à s'acquitter de ses arriérés d'impôts en novembre 2023, mais qui n'était pas d'une grande importance.

Il a réfuté toutes les causes du refus de la CENI et expliqué le bien fondé des arguments présentés par ses défenseurs. Mais en dépit du rejet de sa candidature, il garde intacte sa foi en la victoire de l'opposition dans l'élection à la mairie de Tana.

Il a sous-entendu que tout serait fait pour que cela arrive. Il n'a cependant pas précisé la manière d'y parvenir. Les propos tenus par le député, Fidèle Razarapiera, restent assez énigmatiques et donnent à penser que la pression serait très forte dorénavant contre le régime. Néanmoins, on peut croire qu'elle s'exercera dans le cadre de la légalité.