Ceux qui s'attendaient à ce que Navin Ramgoolam, le leader du Parti travailliste (PTr), dévoile dans quelle circonscription il serait candidat n'ont pas été servis. Il a fait comprendre qu'il ne pourrait divulguer cette information en raison du Pitru Paksha. La foule l'a applaudi, montrant qu'elle respecte son choix. «Pravind Jugnauth pou anvi kone-la, n°10 anvi ki mo poz laba ek n°5 pe anvi mo poz isi. Mo pa pou dir aster-la», a-t-il déclaré, tout en donnant des indices.
Il a rappelé que Triolet est lié avec la famille Ramgoolam, faisant référence à l'élection de sir Seewoosagur Ramgoolam dans la circonscription et que le collège de Triolet porte le nom de sa mère. «Ena enn lien avek Triolet e fami Ramgoolam. Mo fier mo finn eli dan n°5. Leve-tonbe nou pou lamem. Nou dan nou fief.» Il a ensuite mis en garde l'autre député de la circonscription n°5 (Pamplemousses-Triolet), Soodesh Callichurn, qu'il a accusé d'avoir fait placarder des affiches illégales sur le parking où a eu lieu le meeting.
Durant son discours, le leader du PTr a fait une série de promesses, notamment aux fonctionnaires. Il leur a donné la garantie qu'il leur paierait pleinement leur compensation salariale comme recommandée par le rapport du Pay Research Bureau. «Pravind Jugnauth a donné une promotion temporaire aux policiers, leur disant qu'ils seront confirmés s'ils gagnent les élections. Je dis à tous ces policiers que, moi, je confirmerai leur promotion aussitôt arrivé au pouvoir. Nou pa pou ras okenn promosion.» Il a également pris l'engagement de traduire ceux responsables de la mort de Soopramanien Kistnen devant la justice. Navin Ramgoolam a aussi parlé du démantèlement de la British American Investment (BAI).
«Li ti fer promes pou donn konpansasion bann dimounn ki finn perdi kas avek demantelman BAI, me li pa finn fer nanye. Nou bizin get kouma pou fer pou donn enn konpansasion.»
Il a mis en garde Pravind Jugnauth. «Zot dir mo enn mons. Zot pou trouve si mo enn mons. Bizin sanzman pou kone komie milion inn kokin. Pou ena enn tribinal pou sa. Zot pou bizin reponn. Mo pa pe fer enn politik de vanzans.» Il a donné une série de raisons pour lesquelles il fallait un changement de gouvernement.
« Malgré la menace et les intimidations, vous êtes venus montrer que vous n'avez pas peur de lui. Tant que je suis là, il ne faut pas avoir peur. Tant que vous êtes là, je n'aurai pas peur. Je suis heureux qu'Ashok Subron et Rezistans ek Alternativ soient avec nous. Nous sommes quatre partis formant cette alliance qui ne sont pas nés dans le pouvoir, mais nous sommes des partis qui luttent. Pravind Jugnauth ek so klik inn fini pei-la. Ena persekision. Zot pe fer dominé. Lekonomi inn fini. Ladrog partou. Ils arrivent à leur fin. C'est pour cette raison qu'ils paniquent. Pravind Jugnauth considère votre liberté comme une menace pour lui.» Navin Ramgoolam a pris l'engagement que Paul Bérenger et lui travailleraient ensemble pour les cinq prochaines années.
«Je fais un appel à tous les Mauriciens de monter dans ce train. Votre décision aura un impact sur l'avenir de ce pays pendant les 100 prochaines années.»