Le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a présidé la cérémonie de sortie de la 50e promotion des élèves sous-officiers de la gendarmerie, le vendredi 20 septembre 2024, à Bobo-Dioulasso.
C'était sous le parrainage du grand Chancelier des Ordres burkinabè, le général de brigade Pingrnoma Zagré. Forte de 1 246 gendarmes dont 39 filles, cette promotion, baptisée « Espoir » par le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, se dit déterminée à se joindre aux autres frères d'armes pour sortir le pays des Hommes intègres de sa difficile situation sécuritaire..
La gendarmerie nationale a enregistré de nouveaux maréchaux de logis dans ses rangs, le vendredi 20 septembre 2024. Ils sont issus de la 50e promotion des élèves sous-officiers de la gendarmerie. 1 250 civils dont 40 filles, venus de différents horizons, admis à l'Ecole nationale des sous-officiers de la gendarmerie (ENSOG), le 28 novembre 2022, ce sont 1 246 dont 39 filles qui ont été jugés aptes à servir dans les rangs de la gendarmerie après 23 mois de formation au métier de maniement des armes.
La hiérarchie militaire leur a porté leurs épaulettes de maréchaux de logis en présence du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade, Kassoum Coulibaly au cours d'une cérémonie parrainée par le grand Chancelier des Ordres burkinabè, le général de brigade Pingrenoma Zagré. Ce fut une grande joie, se souvient le maréchal de logis Sawadogo, lorsque lui et ses camarades ont reçu leur premier paquetage militaire.
« Cette joie s'est vite dissipée pour laisser place au doute et aux multiples interrogations. Nous venions de prendre une destination inconnue avec ce paquetage sur le dos. L'insomnie et la fatigue étaient notre plat de résistance », retrace Issa Sawadogo les premiers moments de leur arrivée à l'ENSOG. Le délégué de la promotion « Espoir » se remémore les « longues » et
« interminables » marches et raids au cours desquels ils dormaient en marchant.
« Au cours de ces 23 mois de formation aux sources de la vie militaire et professionnelle, nous avons cerné le vrai sens de la promotion, de la solidarité, de la discipline, l'entraide, et l'esprit d'équipe », a laissé entendre le délégué.
La formation de ces jeunes pandores, a indiqué le commandant de l'ENSOG, le chef d'escadron Souleymane Coulibaly, s'est résumée en trois volets. Il s'est agi des volets physique, moral et intellectuel.
Des hommes et des femmes prêts à servir la nation
Aujourd'hui se félicite le maréchal de logis, lui et ses promotionnaires sont de jeunes gendarmes, fiers de n'avoir pas prêché dans le désert, pour s'être évertués corps et âme pour être des hommes d'honneur, des militaires de la gendarmerie prêts à servir la nation. Cette cérémonie de sortie, a rappelé le chef d'Etat-major de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Kouagri Natama, fait de ces jeunes gendarmes non seulement des agents de la police judiciaire pour l'exécution des décisions de justice, mais également des combattants qui viennent renforcer le dispositif sécuritaire pour la reconquête du territoire national. Avec une moyenne de classe de 15,5/20, cette promotion, baptisée promotion
« Espoir », se dit déterminée à se joindre aux autres frères d'armes pour sortir le pays des Hommes intègres de sa difficile situation sécuritaire. Pour réussir cette mission, le général de brigade, Pingrenoma Zagré ,a conseillé à ses filleules de retenir que l'intégrité, la
loyauté, et le dévouement seront les valeurs essentielles pour susciter la confiance de la part de leurs supérieurs et de leurs partenaires de travail.
« C'est par cela aussi que vous gagnerez l'estime de vos compagnons de vos subordonnés. OEuvrez sans cesse à affermir la cohésion, la solidarité, la fraternité dans les sous-unités et être bien disposés envers ceux d'entre vous qui seraient en situation difficile », a conseillé le grand Chancelier des Ordres burkinabè aux 1 246 maréchaux de logis.