Congo-Kinshasa: Quel discours devant la Tribune de l'ONU, Félix Tshisekedi - Fermeté ou compromis !

Déjà, le décor est planté avec l'arrivée, ce week-end, de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à New York où il va bientôt parler, une fois de plus, devant la prestigieuse Tribune des Nations Unies, à l'occasion de sa 79ème Assemblée Générale.

Loin de se perdre en conjectures, ni de pérorer sur les grands axes du discours du Président de la RD. Congo, il n'est pas exclu que la problématique de la guerre d'agression avec ses conséquences néfastes sur l'écosystème en termes des populations livrées aux morsures des serpents, obligées de serpenter les montagnes et de bivouaquer dans les vallées vidées de l'essentiel des travaux champêtres, des éleveurs et autres pêcheurs. Que dire encore à l'Onu alors que la Monusco qui était son détachement avancé sur le sol congolais est aujourd'hui dans sa phase déterminante de retrait de ce qui y restait encore ?

Quel langage tenir devant une Tribune de l'Onu dont les participants semblent anaphylaxiques aux pleurs et grincements des congolais présentés, curieusement, comme étant la cause même du conflit à l'origine des déchirures actuelles dans l'Est de leur propre pays ? La situation devient corsée sur le théâtre d'opérations où des suppôts du Rwanda jouent et récupèrent des villes et villages, si souvent, sans la moindre résistance, la bataille.

Faut-il alors choisir le dialogue face aux groupes armés ou poursuivre le langage des sourds avec le Rwanda, l'instigateur de l'agression, selon plusieurs rapports des experts de l'Onu ? Autant sont des questions qui taraudent les esprits des congolais et auxquels le Président de la République, le Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions en RD. Congo est tenu de trouver des réponses idoines, pour conjurer cette crise à la peau dure.

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Dents de scie...

Jusqu'ici, rien mais, alors, rien n'avance dans le sens de concrétiser les efforts engagés pour le retour effectif de la paix en RD. Congo. Tous les processus évoluent, visiblement, en dents de scie.

De Nairobi à Luanda en passant pour le passage de Jean-Pierre Lacroix en RD. Congo, les lignes ont du mal à bouger, du côté des agresseurs. Pour preuve, le cessez-le-feu, pourtant, décrété, depuis le 4 août 2024, n'aura jamais été respecté, de manière formelle. Chaque jour, l'on assiste, paradoxalement, à la recrudescence de la violence, aux viols et massacres dans l'Est à telle enseigne que tous les engagements souscrits sous la facilitation de Lourenço sont constamment phagocytés par ceux-là qui, normalement, devaient en être les principaux auteurs de l'agression barbare à laquelle est confrontée, depuis plusieurs décennies.

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