Egypte: La cinquième cohorte de l'Athar Accelerator est diplômée et la meilleure startup dans le domaine du climat est récompensée

23 Septembre 2024

TLDR

  • Le programme Climate Action Accelerator d'Athar Accelerator conclut la 5e cohorte, DFC remporte un prix de 150 000 EGP pour des stations de recharge mobiles alimentées à l'énergie solaire pour les véhicules électriques.
  • Le programme financé par l'ambassade de Finlande au Caire et Hivos, en partenariat avec Creativa Innovation Hubs, soutient les startups qui s'attaquent aux défis environnementaux.
  • La journée de démonstration a permis de présenter 10 startups dans le domaine des énergies renouvelables, des biopesticides respectueux de l'environnement, des engrais organiques et du mobilier durable, et de lancer le Manifeste vert pour le soutien aux startups vertes en Haute-Égypte.

Athar Accelerator, basé en Égypte, a conclu la cinquième cohorte de son programme Climate Action Accelerator, avec DFC, une startup développant des stations de recharge mobiles à énergie solaire pour les véhicules électriques, qui a remporté un prix de 150 000 EGP (3 000 $).

Le programme, financé par l'ambassade de Finlande au Caire et Hivos, et en partenariat avec Creativa Innovation Hubs, soutient les startups qui s'attaquent aux défis environnementaux. La journée de démonstration a permis de présenter 10 jeunes entreprises actives dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, les biopesticides respectueux de l'environnement, les engrais organiques et le mobilier durable.

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Parmi les autres startups qui se sont distinguées, citons Fertical, qui produit des biopesticides écologiques, et Vermi Valley, qui transforme les déchets agricoles en compost. L'événement a également permis de lancer le Manifeste vert, un engagement à soutenir les startups vertes dans les régions mal desservies de la Haute-Égypte.

Points clés à retenir

Les startups africaines de la climate tech ont levé plus de 3,4 milliards de dollars depuis 2019, témoignant d'un intérêt croissant de la part du secteur privé. Cependant, le continent a besoin de 277 milliards de dollars par an pour atteindre ses objectifs climatiques de 2030. Les experts suggèrent de s'attaquer aux risques tels que l'instabilité monétaire pour attirer les investisseurs et d'élargir l'attention à des secteurs tels que la protection contre les inondations et la gestion des catastrophes. Ils recommandent également de diversifier les méthodes de financement.

Malgré les difficultés, les investissements dans les technologies climatiques sont en hausse : en 2022, les startups ont levé 1,04 milliard de dollars, soit une augmentation de 9 % par rapport à 2021 et le triple du chiffre de 2019, selon Africa : The Big Deal. Cette croissance s'est produite alors que le financement global des startups a diminué sur le continent. Le secteur des technologies climatiques englobe les énergies renouvelables, l'élimination du carbone, la restauration des terres et la gestion de l'eau et des déchets. Si les progrès sont évidents, d'importants déficits d'investissement subsistent pour atteindre les objectifs climatiques de l'Afrique.

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