Des journalistes venus d'Afrique, d'Amérique latine, d'Europe et du Moyen-Orient ont entamé, lundi, à Ankara, une formation sur les pratiques du journalisme en temps de guerre, à l'initiative de l'agence de presse Anadolu et de l'Agence turque de coopération internationale et de coordination (TIKA).
Des journalistes turcs y prennent part, aux côtés de confrères venus de Djibouti, d'Éthiopie, du Kenya, du Liban, de la Libye, du Mexique, du Niger, d'Ouganda, de la Palestine, de la Russie, du Sénégal et du Tchad.
La formation va se poursuivre jusqu'au 4 octobre. Alliant la théorique et la pratique, elle est dispensée par des journalistes et des techniciens de l'agence de presse Anadolu, de l'académie de police et des forces armées turques.
La formation portera essentiellement sur les théories et les terminologies de la guerre, la géopolitique du Moyen-Orient et la psychologie de la guerre, selon les formateurs.
Les bénéficiaires seront initiés aussi à l'analyse des risques de sécurité et à la gestion des médias dans une situation "extraordinaire".
Les catastrophes naturelles comme sujet d'actualité et le partage d'expériences de journalistes travaillant dans des zones de conflit, au Moyen-Orient notamment, font partie du programme de la formation.
Il s'agira aussi, pour les bénéficiaires, de s'imprégner des "défis et [des] difficultés du travail journalistique dans les zones de crise", a expliqué le coordonnateur de l'agence Anadolu, Yahya Bostan.
"Ces difficultés ne doivent en aucun cas entraver l'intégrité et [...] la diffusion de l'information", a-t-il dit aux participants au début de la formation.
Il est important de préparer "les journalistes [...] aux défis sécuritaires qui interpellent le monde, ainsi qu'aux catastrophes naturelles qui peuvent survenir", a ajouté Bostan.