Afrique: Assemblée générale des Nations Unies - Le président de la BAD, Akinwumi Adesina prendra part à plusieurs rencontres

Alors que la communauté internationale se réunit cette semaine à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies (Agnu 79), la population africaine d'1,2 milliard d'habitants compte sur ses dirigeants présents et sur les institutions panafricaines, dont le Groupe de la Banque africaine de développement, pour mener la charge sur les questions essentielles liées au développement durable et à la prospérité du continent.

Selon un communiqué de presse de la Banque africaine de développement (Bad), les enjeux liés au changement climatique, à la réforme de l'architecture financière mondiale, à la paix, à la sécurité alimentaire et sanitaire, à l'accès à l'énergie propre et à la connectivité, entre autres, sont abordés à travers les « High 5 » de la Banque africaine de développement, développés dans sa nouvelle Stratégie décennale 2024-2033 et alignés sur l'Agenda 2063 de l'Union africaine, « L'Afrique que nous voulons ».

Le segment de haut niveau de la 79e session de l'Agnu, qui réunit les États membres, les organisations internationales, les instances intergouvernementales et d'autres parties prenantes clés, se tiendra du 22 au 30 septembre 2024 sur le thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ».

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Accompagné à New York par une délégation de dirigeants du Groupe de la Banque, M. Adesina mènera une initiative majeure visant à renforcer les partenariats et susciter davantage de soutien et d'engagement de la part des parties prenantes clés en faveur des priorités de développement du continent.

M. Adesina commencera son programme par le « Sommet de l'avenir(le lien est externe) » (22-23 septembre), où il se joindra aux dirigeants internationaux pour prononcer une déclaration et adopter un document axé sur l'action, intitulé « Un pacte pour l'avenir ».

Il participera également à une réunion à huis clos avec le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour discuter de questions cruciales, à savoir la mobilisation d'une plus grande participation du secteur privé au développement de l'Afrique et la réforme des banques multilatérales de développement.

Le président du Groupe de la Banque interviendra également lors d'un événement intitulé « Le monde à la croisée des chemins », qui aboutira à un nouveau plan directeur mondial visant à garantir que l'humanité exploite les avancées rapides de la technologie et de la science pour tenir la promesse d'un avenir meilleur, plus pacifique et prospère pour les populations et la planète.

L'un des enjeux majeurs pour la Banque sera de défendre la cause de l'obtention de fonds supplémentaires pour le Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, qui, depuis 2001, est à l'avant-garde des efforts de l'institution pour faire progresser l'agenda de la lutte contre la fragilité en Afrique. La Banque, l'une des premières institutions multilatérales à intégrer le concept de fragilité et de résilience dans toutes ses opérations, cherche à obtenir une reconstitution ambitieuse de 25 milliards de dollars pour le Fonds africain de développement.

Lors d'une discussion informelle, animée par la chaîne de télévision américaine Cnn, M. Adesina mettra en avant le programme innovant de la Banque « Desert to Power » au Sahel, qui vise à créer la plus grande zone d'énergie solaire au monde et à raccorder 250 millions de personnes à l'électricité d'ici à 2030.

M. Adesina participera également à une réunion du comité de pilotage de MADE Alliance-Africa (Mobilizing Access to the Digital Economy -- Mobiliser l'accès à l'économie numérique) une organisation dont il est co-président, qui vise à fournir un accès numérique à 100 millions de personnes en Afrique. Il soulignera l'importance du travail de MADE pour atteindre l'objectif ambitieux et prometteur de toucher 100 millions d'agriculteurs africains en dix ans.

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