La période des grandes vacances est désormais terminée. Le tarif de la haute saison, qui était en vigueur, a également pris fin le 15 septembre pour le transport national, selon le cahier des charges appliqué depuis l'année dernière. Des coopératives nationales ont déjà réajusté leur tarif à cinquante mille ariary auprès de leur guichet. Mais d'autres ont tenté de revendiquer le maintien du prix de la haute saison pendant toute l'année. Cela, pour des raisons techniques concernant l'état très dégradé de la nationale 4.
Depuis le 15 septembre, le prix du billet pour la liaison entre Mahajanga et Tana devrait déjà être ajusté. La hausse à soixante mille ariary n'était applicable que pendant la haute saison, soit à partir du 15 juillet et pendant deux mois.
« Le mauvais état de la RN4 engendre de nombreux désagréments, dont l'usure des véhicules, l'augmentation des coûts d'entretien des voitures et l'achat de carburant, ainsi que tant d'autres facteurs liés à cette détérioration de la route. Les travaux de réhabilitation prévus depuis plusieurs mois n'ont pas encore été entamés sur certaines portions très détruites. Il est très difficile de réaliser des bénéfices dans le secteur face à ces charges. On devrait revoir le prix du billet face, également, à l'inflation», a déploré un opérateur du secteur du transport.
L'agence des transports terrestres, ou ATT, n'a pas encore confirmé cette hausse. « L'application du tarif réglementaire à cinquante mille ariary est immédiatement en vigueur dès le 15 septembre. Pour le moment, nous n'avons pas encore reçu la décision des responsables sur cette revendication », a déclaré le directeur de l'ATT de Mahajanga.
En ce qui concerne le bilan des accidents de circulation sur l'axe RN4 pendant la période des grandes vacances, quatre décès ont été enregistrés sur les vingt-six accidents survenus entre le mois de juin et août dernier. Au total, soixante-et-une personnes étaient blessées, dont quarante-cinq personnes lors des quinze accidents au mois d'août. Des véhicules particuliers ainsi que des taxis-brousse ont été identifiés dans ces sinistres.
« Les principales causes des accidents sont l'imprudence, la fatigue du conducteur, des défaillances techniques et l'excès de vitesse », a précisé le directeur.