Au cours d'une brève rencontre avec la presse, le 24 septembre au siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), quelques membres du comité exécutif de cette structure, qui devaient animer un point de presse, ont convenu à présenter une correspondance de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui a demandé de suspendre l'assemblée générale extraordinaire prévue pour ce 25 septembre à Brazzaville.
La crise qui mine l'instance faitière du football congolais prend des proportions inquiétantes. Outre la pression de la tutelle, une frange des dirigeants des clubs veulent organiser une assemblée générale extraordinaire afin, selon eux, de trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les acteurs de ce sport.
C'est dans cette optique que la Fifa souhaite déjà le jeu et siffle la fin de cette période de confusion. Dans sa correspondance du 23 septembre adressée au secrétaire général de la Fécofoot avec copie à la Confédération africaine de football et toutes les parties prenantes, la Fifa avance ses approches de solutions.
Se référant aux différentes correspondances de la Fécofoot, la Fifa en accord avec la CAF invite les parties prenantes à surseoir au processus de l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire de la Fécofoot le 25 septembre.
Le document précise que la Fifa et la CAF continueront conjointement d'analyser et d'évaluer la situation au sein de la Fécofoot eu égard aux allégations contenues dans l'ordre du jour proposé en perspective de l'assemblée générale extraordinaire.
« Nous nous référons également aux différents éléments du dossier que vous nous avez transmis. Il paraît que la plupart des signataires 'déclarés' de ladite pétition ont formellement contesté les signatures qui leur sont attribuées ou ne semblent pas être reconnus comme représentants ou mandataires des membres de la Fécofoot dont ils se prévalent », explique la correspondance.
Par ailleurs, la Fifa profite de cette occasion pour exprimer son inquiétude à la suite des informations qui lui sont parvenues relatives à une intervention de la police au sein du centre technique de la Fécofoot ayant conduit à l'arrêt des matches de la 6e journée du championnat national de football féminin.
Cette correspondance révèle également qu'une mission conjointe Fifa-CAF se déploiera à la Fécofoot dans les meilleurs délais afin de rencontrer les différentes parties prenantes avant de formuler des recommandations sur les prochaines étapes ou de prendre les décisions idoines.