Même si l'on en parle constamment, nombreuses sont les personnes qui ne savent pas grand-chose des droits humains, qu'il s'agisse du public ou même des acteurs qui évoluent dans ce domaine, c'est pour cela que Dina Fanoharana Randrianaivojaona, Lecturer-Experte professionnelle en droit international pénal et en droits humains, a mis en place une formation dans ce domaine.
Alors que Madagascar s'est engagé, à travers sa constitution, à faire sienne la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) et bien que des efforts conjoints aient été déployés dans le domaine des droits humains, force est de constater que les droits et libertés fondamentales des Malgaches sont violés régulièrement dans notre pays, battant en brèche la dignité, la liberté et la justice pour chacun. Beaucoup prétendent connaître les droits humains, mais en réalité, leurs connaissances sont incomplètes et superficielles.
Nombreux sont également ceux qui travaillent à promouvoir et protéger les droits humains sans les compétences et expertises nécessaires pour ce faire. Et c'est dans cet esprit que Dina Fanoharana Randrianaivojaona de la YWCA Madagascar, affiliée à la World YWCA Genève, a récemment organisé une formation sur l'introduction des droits humains (en partenariat avec l'organe des droits humains des NU).
Thématiques
Ce sont les étudiants qui ont bénéficié de cette première vague de formation, mais d'autres séances de formations seront organisées pour la société civile, les parlementaires, les entreprises privées, les fonctionnaires... D'autres thématiques seront aussi abordées comme l'entreprise et les droits humains, les droits humains et genre, le management de projets internationaux,... « Une connaissance et une compréhension plus approfondie des droits humains sont indispensables pour promouvoir de manière efficiente et efficace le respect et la défense des droits humains à Madagascar, tout en assurant leur mise en oeuvre effective. Il existe un grand écart entre ce qui est et ce qui devrait être dans le domaine des droits humains », a-t-elle expliqué