« Noheveriko hoe izaho irery »- Je pensais être le seul, ce nouveau single de Septic diffusé tant sur les chaînes de télévision de la capitale que sur Facebook depuis le vendredi 20 septembre dernier consiste à relever les têtes lourdes de honte et de remords.
En vérité, il n'est pas si « sceptique » que ça. Ce rappeur issu de la nouvelle génération partage ses angoisses et ses déboires dans une chanson de 3 minutes 42'. « Je pensais que j'étais le seul à rencontrer des amis qui deviendront ensuite des ennemis », a-t-il rappé dans son premier couplet. Oui, la vie ne fait pas de cadeau dans ce monde fâcheux, alors on a l'air fâché puisque c'est fichu ! Certainement, l'auteur a connu une oscillation dans la vie.
Entre paix et discorde, bons moments et mésaventures, il s'est forgé un personnage, une personnalité. Heureusement qu'il a trouvé le rap. Ce rythme de positive attitude l'a aidé à s'exprimer. Du reste, « Noheveriko hoe izaho irery » esquisse une image reflétant le vécu d'un(e) adolescent(e), d'un homme, d'une femme, du riche, du pauvre... Bref, tout le monde se retrouve dans ce morceau.
Quoique le pouvoir d'achat et le mode de vie soient différents, quelque part, « nous ressentons ce même mal-être », tel est le message du poète urbain. Parfois, cet exercice d'introspection plonge une personne dans la dépression, ou au contraire, la met dans une confiance exubérante. De ce fait, le rappeur incite les auditeurs, en l'occurrence les amateurs de hip hop, à avoir une pensée équilibrée afin de différencier les brèdes des mauvaises herbes !