«Je tiens à dire que, force restant à la loi, que les populations de la Région du Littoral en général, et celle de Douala en particulier, ait confiance aux forces de sécurité». C'est à travers cette parole d'assurance , d'un ton ferme prononcé ce 24 septembre dans ses services à Bonanjo, que le Gouverneur de la région du littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua est monté au créneau dans l'optique de faire le point sur l'enquête relative à "l'attaque mortelle survenue dans les quartiers Bali et Bonapriso le 20 septembre dernier". Dans ces propos je cite:
" Cette attaque a été attribuée aux jeunes délinquants surnommés "Microbes". Sur la quinzaine de jeunes qui ont attaqué les populations vendredi dernier entre le premier et le deuxième arrondissement de Douala, huit ont été interpellés à ce jour. Ils sont en exploitation à la police judiciaire du Littoral. Tous sont passés aux aveux", a révélé le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
Il faut le préciser, c'est la deuxième attaque mortelle enregistrée au quartier Bali en espace d'un mois.
La déclaration du gouverneur de la région du littoral ce 24 septembre intervient dans un contexte de préoccupation grandissante de l'état de la sécurité à Douala, poumon économique du Cameroun ; ladite sécurité qui inquiète et préoccupe davantage l'un des pays frère et ami du Cameroun "la France" qui par voix de son consul général à Douala a envoyé par courriel aux Français résidents à Douala une liste des recommandations pour leur sécurité.
La ville de Douala n'est pas invivable comme certains veulent le faire croire. Force restera à la loi a insisté le patron administratif de la Région du littoral afin de rassurer les populations et de réaffirmer l'autorité de l'État. Tels ont été les derniers mots du patron administratif de la région porte d'entrée du Cameroun, sur cette situation alarmante qui a fait perdre le sommeil aux populations de la ville de Douala, au même titre que le palais de l'Elysée en France.