L'Union africaine a appelé, mardi 24 septembre, à la fin immédiate des combats à El-Fasher au Soudan, mécontente de l'escalade du conflit, causée par un assaut des FSR contre la ville ce weekend.
Le président de la commission de l'UA , Moussa Faki Mahamat a condamné la propagation de la violence dans la capitale provinciale du Darfour-Nord dont le sort préoccupe la communauté internationale. Joe Biden a demandé aux dirigeants du monde entier d'arrêter d'armer les généraux qui s'affrontent depuis 18 mois et d'aider à arrêter cette guerre. Pas moins de quatre réunions sont prévues à New York pour évoquer la situation humanitaire et un possible règlement politique au Soudan.
Cette année, à l'Assemblée générale de l'ONU, la guerre au Soudan est sur les radars, au même titre que les conflits en Ukraine ou à Gaza. Consciente du prix que paient les Soudanais, la communauté internationale veut passer en revue toutes les pistes qui permettraient d'arriver à une solution politique, tout en étant extrêmement vigilante à ce que cette guerre civile ne déborde pas au-delà des frontières.
Réunion fusionnées
Les États-Unis et le groupe des pays alignés pour la paix au Soudan ont, pour cela, accepté de faire fusionner leur réunion ce soir avec celle organisée par l'Union africaine, l'Union européenne et l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Soudan, Ramtane Lamamra. Ce sera le prolongement des réunions successives qui se sont tenues en Suisse cet été 2024.
Enjeux humanitaires
Et même si le général Abdel Fattah al-Burhan est présent, puisqu'il prononcera son discours demain à l'ONU, il n'a pas été convié à la réunion de haut niveau : à New-York, on sait qu'il n'est pas maître de ses décisions. Les enjeux d'accès humanitaire, et de livraisons d'armes seront au coeur des discussions. Les trois autres événements aujourd'hui et demain se concentreront sur la réponse humanitaire, les femmes soudanaises et la sécurité alimentaire.
Dans le camp de déplacés de Zamzam, les gens meurent par dizaines...