L'ex-secrétaire général de l'Unesco a tiré sa révérence, ce mardi 24 septembre 2024, deux jours après son anniversaire de naissance (Ndlr: 22 septembre 1921). De nombreux Ivoiriens se rappellent encore des relations entre Amadou Mathar M'Bow, Houphouët-Boigny et le Prix de la paix. De l'avis de Niang Abdoulaye, ex-journaliste de Fraternité Matin qui a fréquenté
les deux illustrés personnalités, Amadou Mathar M'Bow, ancien ministre de l'éducation sous Senghor, était l'une des personnalités africaines préférées du Bélier de Yamiussoukro.
Les relations entre Amadou Mathar M'Bow, Houphouët-Boigny, Frederico Mayor et le Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix ont peux l'affirmer étaient fusionnelles.
Le Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, institué par l'UNESCO en 1989, vise à récompenser des initiatives qui favorisent la paix et la coopération internationale. Ce prix tire son nom de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d'Ivoire, qui a joué un rôle déterminant dans la promotion de la paix en Afrique. Deux figures clés dans cette dynamique sont Amadou Mathar M'Bow et Frederico Mayor, qui ont chacun contribué à faire avancer les idéaux de paix.
Amadou Mathar M'Bow et son engagement pour la paix
Amadou Mathar M'Bow, ancien directeur général de l'UNESCO, a toujours mis l'accent sur l'éducation, la culture et le dialogue interreligieux comme piliers de la paix. Sous sa direction, l'UNESCO a élargi son action en Afrique, renforçant l'idée que le développement culturel et éducatif est essentiel pour la stabilité et la paix.
Félix Houphouët-Boigny, le bâtisseur de la paix en Afrique
Félix Houphouët-Boigny, surnommé le « Sage d'Afrique », a œuvré pour l'unité africaine et la résolution pacifique des conflits. Son approche diplomatique et son engagement envers le dialogue ont établi un précédent pour la coopération en Afrique de l'Ouest. Sa vision de la paix a inspiré de nombreuses initiatives, dont le Prix Houphouët-Boigny.
Frederico Mayor et le legs de Houphouët-Boigny
Frederico Mayor, successeur de M'Bow à la tête de l'UNESCO, a poursuivi les efforts de son prédécesseur tout en mettant l'accent sur la nécessité d'un développement durable. Il a travaillé à renforcer le Prix Houphouët-Boigny, en le faisant connaître sur la scène internationale. Mayor a compris que l'héritage de Houphouët-Boigny devait être transmis aux nouvelles générations, en insistant sur l'importance du dialogue interculturel.
Le Prix Houphouët-Boigny, un symbole de paix
Le Prix est attribué chaque année à des personnes ou des organisations qui se distinguent par leurs efforts pour promouvoir la paix. Il représente une continuité des idéaux de Houphouët-Boigny et incarne les valeurs que M'Bow et Mayor ont défendues au sein de l'UNESCO. Ce prix est non seulement un hommage à l'héritage de Houphouët-Boigny, mais aussi un appel à l'action pour les générations futures.
Les relations entre Amadou Mathar M'Bow, Félix Houphouët-Boigny et Frederico Mayor illustrent un engagement collectif en faveur de la paix.
Il faut noter que le Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix continue de promouvoir ces idéaux, faisant de la Côte d'Ivoire et de l'UNESCO des acteurs clés dans la quête de la paix mondiale. Grâce à ces figures emblématiques, l'héritage de Houphouët-Boigny perdure et inspire des actions pour un avenir pacifique.